Les Démocrates

Démocrates de tout le pays, unissez-vous sur ce média social !

Participez !
Rejoignez la campagne
 
 

Les Français toujours plus méfiants vis-à-vis des politiques

Dans son enquête annuelle confiée à OpinionWay, le Centre d’études de la vie politique française (Cevipof) met en lumière l’immense défiance des Français à l’égard de leurs dirigeants. Un constat récurrent, mais qui a de quoi inquiéter avant la présidentielle.

Entre la classe politique et la « France d’en bas », le lien n’en finit pas de se déliter. Le dernier baromètre du Cevipof (centre de recherches politiques de Sciences po associé au CNRS) met en lumière cette « défiance » accrue, à six mois du scrutin présidentiel. Si la méfiance globale à l’égard de la politique demeure stable par rapport à la dernière étude du Cevipof de décembre 2010 -39 % des personnes interrogés expriment un tel sentiment -, les dirigeants politiques se voient, eux, de plus en plus désavoués.

Figure généralement épargnée, le maire, qui reste la première des personnalités politiques à laquelle la population accorde sa confiance, enregistre en deux ans une chute de 9 points. Et le Premier ministre ainsi que le chef de l’Etat actuel subissent une baisse de 5 points en moins d’un an.

Plus inquiétant, le soupçon de corruption, qui pèse comme jamais sur les élites de l’Etat. Près de 70 % des Français sondés jugent les politiques « plutôt corrompus ». C’est 5 points de plus qu’en 2010. Le climat délétère lié aux différentes affaires supposées -des valises de billets voyageant entre l’Afrique et l’Elysée aux différentes mises en examen de proches de Nicolas Sarkozy -participe sans aucun doute de cette suspicion généralisée.

Une défiance qui peut, selon le directeur du Cevipof, Pascal Perrineau, faire redouter un nouveau 21 avril 2002 au printemps prochain.

En revanche, les mésaventures judiciaires de Dominique Strauss-Kahn n’éclaboussent pas vraiment les politiques dans leur ensemble : pour 59 % des personnes sondées, cela ne change en rien « l’image » qu’ils en ont, cette affaire demeurant circonscrite à un cas personnel.

La désaffection vis-à-vis du monde politique semble ne pas atteindre la présidente du Front national. Marine Le Pen a gagné 4 points dans l’opinion auprès de ceux qui n’avaient, jusque-là, nulle confiance en elle. Selon l’analyse du Cevipof, d’aucuns lui reconnaissent notamment de s’être désolidarisée des « propos extrémistes de son père ». Et louent aussi sa manière de dire « tout haut ce que beaucoup pensent tout bas ». Une dynamique dans l’opinion confirmée par le sondage Ipsos publié hier dans « Le Monde », où elle obtient 19 % d’intentions de vote au premier tour.

Chemin inverse pour la candidate d’Europe Ecologie-Les Verts, Eva Joly, qui subit le plus fort recul des postulants à l’Elysée : 63 % des Français ne lui font pas confiance (11 % de plus en moins d’un an). François Hollande, lui, reste stable, mais doit encore convaincre un Français sur deux. « Prises de position trop policées », « trop mou », estiment les sceptiques, même s’il reste le mieux noté des candidats. Désabusés -ou pas -presque tous les sondés (96 % d’entre eux) songent pourtant à voter pour leur président dans six mois et une majorité réclame une réforme « en profondeur » du capitalisme. Défiance ne veut pas dire indifférence.

Retrouvez l’article de Caroline Derrien sur le site de Philippe Gonon en cliquant ici.

Partager sur
  • Partager via Facebook
  • Partager via Google
  • Partager via Twitter
  • Partager via Email
 
Leloup Vladimir
Facebook Twitter
 
Posté par jeanne, le 4 novembre, 2011 à 17:03

les francais veulent un vrai changement et a mon avis 2012 sera le debut d un nouveau cycle politique les annes glorieuses de l ump et du ps sont terminees, les francais veulent de la fraicheur

Posté par gilco, le 7 novembre, 2011 à 08:36

Comment ne le seraient ils pas ????
Dites moi ? Quel candidat dit la vraie ! verité ???