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L’indignation, ok. Mais ensuite ?…

L’indignation, s’indigner est une posture saine en société. J’imagine que les gens qui s’indignent le sont en réaction à une observation qui les scandalise.

Ils sont observateurs d’une scène ou d’une pratique dont ils dénoncent le principe.

On ne s’indigne pas très longtemps dans le temps : l’indignation débouche souvent sur un commentaire de désapprobation avant que la personne qui vitupère (l’indigné), ne tourne les talons ou les yeux et passe son chemin.

La France qui s’indigne derrière Stéphane Hessel peut-elle transformer son indignation en action politique ?

Car il s’agit bien de cela au fond. S’indigner d’accord. Sortir dans la rue et improviser un « sit-in » de plusieurs jours, pourquoi pas. Mais que faire ensuite ?

L’indignation ne saurait être l’alpha et l’omega d’une démarche forte, d’une volonté révolutionnaire, d’une envie de tout casser.

On s’indigne dans les salons, au détour d’une rue, dans un lieu public, mais pas longtemps. Il y a quelque chose de désuet à s’indigner,  après Mai 68.

L’auteur de l’opuscule que tout le monde a en tête le sait bien. L’indigné récuse la violence et réclame une insurrection pacifique plus qu’une révolution.

Et c’est ici que le bât blesse. Le problème du vieux sage est qu’il n’est pas en adéquation avec son temps. On le sent vouloir trop ressusciter le programme du Conseil national de la Résistance par exemple et interpeler les jeunes qui ont l’âge que celui-ci avait 65 ans plus tôt.

Le voici donc décidé à évangéliser une France, une Europe totalement ouverte au quatre-vents de la mondialisation, ouverte et contrainte à se battre contre des puissances émergentes ultra-compétitives.

Et lorsque Stéphane Hessel prescrit nationalisation et planification, on est triste pour l’homme car ces méthodes ne peuvent déboucher que sur  un protectionniste et un nationalisme désuet au meilleur des cas, dangereux dans le pire puisqu’il réveille les vieux démons populistes qui se situent entre le « qu’ils s’en aillent tous » de Mélenchon et le « tous-pourris » de Marine Le Pen.

Hors l’homme pétri d’humanisme est à cent-lieu de vouloir souffler sur les braises. Pourtant, c’est ce qu’il fait.

Pour ma part, j’eusse préférer qu’il appela à s’engager plutôt qu’à s’indigner.

S’engager en politique par exemple. S’engager dans le vie publique comme citoyen responsable. S’engager dans sa vie professionnelle en prenant soin de prendre en compte la réalité d’un monde qui évolue sans cesse.

 

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Posté par Paulo25, le 12 octobre, 2011 à 20:17

Tout à fait !! passer de l’indignation à l’engagement est un signe de maturité . Tous ceux qui ne font que « pleurer » sur le monde tel qu’il est , tous ceux qui ne font que des constats , tous ceux qui pensent que  » y’a ka faut kon « , et bien d’autres encore, doivent comprendre que ne pas vouloir « changer le monde « , donc AGIR est une marque d’immaturité !!

Posté par gilco, le 13 octobre, 2011 à 11:05

J’approuve ! d’ou mes propositions de justice et d’égalité !!!
Quand va t’on passer à la vitesse supérieure en marche avant ?????

Posté par titi, le 17 octobre, 2011 à 12:03

Bonjour,
Je fus un électeur de Bayrou en 2007.
S’engager oui mais dans quel cadre? Si ce n’est que pour coller des affiches au sein d’un parti qui ne cherche nullement à changer la donne, je ne comprend pas le sens de cet engagement.
Dans ce sens, je recopie ci-dessous un extrait de l’interview de François Bayrou à Mediapart :
« Or, j’affirme que ce n’est pas à cause de la mondialisation que notre éducation ne marche pas, que nous ne fabriquons plus d’électroménager ou de textile. Ce n’est pas à cause de la mondialisation que nous sommes en retard sur le photovoltaïque ou la biomasse, c’est parce que nous n’avons pas fait ce qu’il fallait en interne, chez nous, sur notre sol. Commençons donc par chez nous. »
Voici donc une idée à laquelle je pourrais adhérer sans difficulté. Simplement, permettez-moi de douter de la manière de la faire appliquer alors que la souveraineté démocratique des pays de l’Europe est quelque peu menacée par la crise actuelle (Grèce, Espagne, Portugal, Italie, etc…)
Ce qui m’intéresse, c’est comment compte s’y prendre François Bayrou pour réindustrialser le pays dans le cadre d’un libre-échange qui, lui, fabrique dans les pays du moins-disant social, écologique et fiscal? Quels sont les arguments?