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Pourquoi j’ai adhéré au MoDem de François Bayrou

Je suis passionné de politique depuis ma tendre enfance. J’ai d’ailleurs toujours eu l’impression de faire de la politique à travers mes engagements associatifs mais je ne me retrouvais pas dans les querelles de clocher, les dogmes trop pesants et les tabous inhérents à toutes les formations politiques traditionnelles.

La capacité de révolte de la gauche me plaisait mais son racisme de classe non.

La droite traditionnelle me faisait frémir dans son rapport au monde et à la loi mais sa vision traditionnelle “du rôle de la France” me réconfortait.

Avant l’arrivée du socialisme “sans goût” porté par des régiments de bobos énarques et de la droite sarkozyienne qui cultive le dégoût de tout ce qui a fait la France, j’étais tranquille dans mon patio politique : je pouvais piocher à droite comme à gauche parmi des personnalités porteuses de sens et de vision.

Mes inclinaisons “social-démocrate” se retrouvaient aussi bien dans certains programmes politiques locaux – je suis lyonnais – que dans les discours de quelques personnalités issues de différentes formations politiques.

Hors depuis l’élection de Nicolas Sarkozy tout a changé.

Nous avons un président qui fait honte à notre pays par une propension naturelle à prendre ce que nous avons de plus mauvais en nous – l’orgueil et le rejet des autres – et à oublier tout ce que nous avons encore en nous – la capacité à tisser un vrai contrat social, la fraternité et le désir de liberté.

Nous avons une opposition de gauche “fatiguée” qui préfère la politique spectacle aux enjeux de société, spécialiste de la ligne invisible où les mots socialisme, libéralisme et le reste partouzent ensemble dans une ambiance folâtre où personne ne s’y retrouve.

Je préfèré encore le ton cassant et logique d’un honnête Olivier Besancenot aux difficiles exercices d’équilibre d’une direction du Parti Socialiste “hors des murs de la société”.

Le contrat social en France s’effondre à cause des estocades répétées des tenants d’un ordre économique “monstrueux” qui place le profit au-dessus de toutes les fondements de notre pays ; la république en premier.

Au programme sans morale que propose Nicolas Sarkozy, il faut opposer notre vision de la France et de l’Europe : celle qui a su bâtir ce pays et qui est encore inscrite sur le fronton de nos édifices publiques. Ces mots veulent dire quelque chose.

Un État n’est pas le simple amoncellement des intérêts particuliers livrés aux aléas d’un marché ivre de profits à court terme.

Nos citoyens, nos entreprises, nos enfants méritent mieux qu’une ré-édition périmée des pires heures d’un capitalisme outrancier ou d’une république bananière naissante.

Nous méritons un libéralisme fondé sur le respect de valeurs fondamentales présentes dans notre propre Déclaration des Droits de l’Homme.

Cette notion de “libéralisme” confisquée par les faucons d’un nouvel ordre mondial n’a rien d’insultant.

Ce “libéralisme-là” entend laisser aux individus le choix de leurs contraintes ; l’État étant l’arbitre impartial qui vient redonner à chacun sa chance et sanctionner les tricheurs par la force de la loi.

Lors de la présentation de son livre “Abus de pouvoir “dans l’émission de Ruquier “On n’est pas couché”, François Bayrou s’était vu reprocher, gentiment, une entreprise “de restauration”.

Il s’agit bien au final de cela.

“Aller de l’avant” n’a pas de sens que si on éclaire la route. Accélérer en plein brouillard en espérant ne pas avoir de virages ce n’est pas une politique, c’est un suicide.

Restaurer “une vision politique”… oui c’est bien le but de beaucoup d’initiatives actuellement comme celles de François Bayrou.

Le mouvement perpétuel sarkozyien qui s’apparente plus à un mouvement brownien par sa nature chaotique n’a rien de moderne : il n’est le fruit que d’une gesticulation sans profondeur politique maniée par un homme qui n’a, malheureusement, pas les qualités nécessaires à sa fonction.

Dotée d’une intelligence moyenne et d’une culture indigne de son poste, Nicolas Sarkozy se perd dans sa vision du monde étriquée et manichéenne ; le complexe lui est étranger. Il se réfugie dans l’action pour ne pas avoir à penser.

Le mouvement sarkozien ne vient que d’une simple nécessité médiatique qui place le mouvement au-dessus de celui qui le provoque. Nicolas Sarkozy ne possède que des stimuli marketing. C’est un pantin ; un monstre vomi d’une société qui fait de ses mirages des images.

Nicolas « le petit » n’est pas un penseur, c’est le chien de Palvov, avec les aboiements en prime.

Or, en politique « moderne », dans une société où l’information est accessible, Il n’y a rien “à vendre”. Il n’y a rien “à acheter”.

Il y a ”à faire adhérer” : c’est ce qui y est compris qui fonctionne.

François Bayrou a-t-il les qualités pour porter cette ambition “de restauration” d’une société basée sur des choix moraux et philosophiques clairs qui impliquent une politique équilibrée sur le long terme ?

Seul l’avenir nous le dira mais j’y crois.

Son discours – je le suis depuis longtemps – n’a pas varié depuis des années et son analyse devient chaque jour plus percutante et ô combien d’actualité maintenant au milieu de cette crise de société majeure que nous vivons.

Sa fidélité et sa conviction dans sa vision politique font de lui un candidat naturel pour porter un véritable espoir en France dans les années à venir.

 

Retrouvez l’article de Pierre Jean Duvivier publié sur Agoravox directement en cliquant ici.

Crédits photo : Soazig de la Moissonière

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Posté par monheim, le 6 septembre, 2011 à 18:11

Bravo pour cet article. Je vous rejoins tout à fait.
Malheureusement, je suis moins optimiste que vous! Je crois qu’il nous faudra beaucoup travailler pour que cette voix soit entendue et que le MoDem trace un chemin entre l’ignorance des réalités économiques et un pur et simple retour à l’UDF (ce n’est pas pour un tel retour que nous avons adhéré au MoDem).