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Photovoltaïque au sol

Dépassons les préjugés, ne laissons pas passer une opportunité pour notre agriculture

Ces jours-ci, je regarde quotidiennement avec perplexité les travaux d’installation du seul champ photovoltaïque au sol autorisé en Lot-et-Garonne. Il est tout proche de chez moi, en quittant Tombeboeuf sur la route de Sainte Livrade, sur la gauche.

Le maintien de l’activité agricole est un enjeu stratégique pour notre pays. Or, nous  sommes tous sensibles, dans nos territoires ruraux, à la diminution des surfaces cultivées. En 2009, le Ministère de l’Agriculture et de la Pêche estimait cette diminution entre 110.000 et 130.000 hectares par an, du fait de l’urbanisation (pour 50%), de l’achat de propriétés rurales par des non-agriculteurs pour 10 à 15%, mais aussi pour environ 30.000 ha, de l’arrêt de la culture par l’exploitant.

Le champ photovoltaïque de Tombeboeuf a été autorisé dès 2009. A ce moment, et dans la foulée du Grenelle de l’environnement, les tarifs de rachat de l’électricité par ERDF et l’absence de règles encadrant ces installations ont créé un effet d’aubaine : Il était nettement plus intéressant de louer ces terres à un producteur d’énergie qui pourrait y installer des panneaux, plutôt que de la cultiver.

Cette situation a fait craindre une spéculation sur les terres agricoles et cela a rapidement conduit le Ministère de l’Environnement à publier une circulaire en décembre 2009 qui rappelle que  « Les projets de centrales solaires au sol n’ont pas vocation à être installés en zones agricoles, notamment cultivées ou utilisées pour des troupeaux d’élevage », sauf dans le cas où « des terrains qui, bien que situés en zone classée agricole, n’ont pas fait l’objet d’un usage agricole dans une période récente. » Ces instructions se sont généralisées. En Région Aquitaine par exemple, l’appel à projet régional photovoltaïque pour 2011 exclus les « centrales solaires au sol sur des espaces agricoles, forestiers ou naturels ».

Une menace qui n’existe pas vraiment

A première vue, l’émotion suscitée par la concurrence sur l’usage des terres est légitime, et ces restrictions sont de bons sens. En même temps, il me semble important de dépasser les préjugés et de regarder les risques réels de concurrence d’usage des terrains agricoles d’une part, et d’autre part les possibilités d’usage mixte du territoire.

Savez-vous qu’à l’heure actuelle, la filière biocarburant utilise déjà 861000 ha. Le respect de l’objectif de 10% de biocarburants en 2015 entraînerait la mobilisation de 3,4M d’ha. Comparativement, l’objectif fixé lors du Grenelle de l’environnement pour le photovoltaïque (300MW) mobiliserait seulement 15.000 ha, soit seulement la moitié de la surface annuellement abandonnée à la culture. On voit bien que dès que l’on regarde les faits, la question de la concurrence d’usage devient très relative et ne justifie plus l’émotion qu’elle suscite, d’autant plus que cet usage est réversible.

Si de plus on regarde l’efficacité énergétique, ce n’est certainement pas le photovoltaïque qu’il faut accuser: Photon International a comparé l’énergie produite sur 1 ha. Le résultat est étonnant : 1 ha cultivé pour du biodiesel permet à une voiture de parcourir 21.500 km. En biogaz, la distance parcourue augmente de manière significative avec 67,o600 km. Mais l’énergie produite par 1 ha de photovoltaïque avec un véhicule hybride permettra de multiplier cette distance par 50 avec 3,25 millions de kilomètres.

En marge de cet article, il ne me semble pas inutile d’ouvrir le procès des biocarburants, à la fois en termes de bilan carbone global, d’usage de l’espace agricole, sans même évoquer les aspects sociaux et environnementaux liés à cette culture en Amérique Latine (voir notamment cet article de Actu Environnement).

Photovoltaïque ou agriculture, doit-on choisir ?

Nous venons de voir que finalement, le photovoltaïque ne représente pas une menace pour l’agriculture. Dans le cas du champ de Tombeboeuf, un choix clair a été fait pour passer d’un usage purement agricole de l’espace, à un usage totalement dédié au photovoltaïque. Mais ce choix est-il inéluctable ? Ne peut-on pas envisager un partage de l’espace, avec à la fois une production agricole, et en même temps une production d’énergie ?

De nombreux travaux ont été fait en ce sens, notamment en Allemagne, en avance sur ces sujets, mais également dans les territoires de l’Océan Indien, où le problème de indépendance énergétique est encore plus crucial que chez nous.

L’étude très détaillée du cabinet QuattroLibri (accessible ici) analyse plusieurs scénari de production agricole, combinée avec une production photovoltaïque au sol.

L’usage le plus courant de double production est celui de l’élevage ovin. De nombreuses installations de ce type ont été réalisée dès 2005 en Allemagne. D’autres sont également présentes en Italie, en Espagne ou au Portugal. Malgré le peu de recul, il semble que la présence des panneaux ne nuise de manière significative à la croissance de la prairie.

D’autres combinaisons sont possibles, notamment pour les cultures maraîchère. Il s’agit alors d’implanter les panneaux entre les zones de culture. Les contraintes liées à l’exploitation d’un tel site le rende propice à une culture sans labour, et donc parfaitement adapté à une culture bio.

Dans le cas de cultures sous serres, on peut installer des panneaux entre les tunnels de culture bien sûr, mais également sur les serres. Cette combinaison prend du sens pour des cultures qui ne nécessite pas trop de lumière : salades, courgettes, concombres… En Lot-et-Garonne, les Cressonnières d’Aquitaine de François et Odile Viot, expérimentent à Boé cette approches avec succès (lire l’article récent de La Dépêche ici).

La dernière combinaison analysée en détail par QuattroLibri est celle du photovoltaïque avec l’apiculture. Elle consiste à installer des ruches sous les panneaux ce qui est pour ma part beaucoup plus utile que de les installer sur le toit du Conseil Régional d’Aquitaine, et coûte beaucoup moins cher ! Le champ photovoltaïque devient alors une jachère apicole, qui « participe au renforcement des populations d’insectes butineurs ». Ces champs deviennent alors un atout pour préserver la biodiversité.

Une opportunité pour l’agriculture : En offrant à l’agriculteur une possibilité de revenu complémentaire significatives (au dessus de 2000€ par hectare et par an), le photovoltaïque représente une opportunité réelle pour l’agriculture, à condition de trouver la manière de concilier les deux activités. Ce revenu peut en effet permettre d’augmenter la rentabilité de parcelles peu propices à la culture et d’éviter ainsi leur mise en jachère, de compenser le prix d’un fermage,  ou simplement d’augmenter la rentabilité à l’hectare.

La R&D pour concilier agriculture et photovoltaïque

Photo Agrosolar

Cette opportunité est d’autant plus claire que des nouvelles technologies viennent renforcer les possibilités de conjugaison des deux activités avec l’arrivée des « trackers » solaires. Les panneaux deviennent mobiles, et pivotent pour suivre la course du soleil. Ceci à deux effets : d’une part, la diminution de l’ombre portée (en moyenne, 16% de la surface du terrain seulement) et d’autre part, l’augmentation du rendements.

Sur le site pilote de Virgilio, en Lombardie, les panneaux sont installés au haut de mats de 4,5m, espacés de 12m. Sous les panneaux, l’agriculteur cultive du blé, et des tomates. L’expérimentation est relatée sur le site de l’entreprise Agrosolar.

La Région doit assouplir son appel à projet

En commençant cet article, j’étais en colère contre les projets qui détournent les terres agricoles de leur usage premier, et j’avais envie d’écrire sur ce sujet des installations photovoltaïques au sol. J’ai fait quelques recherches pour étayer mon propos… et ces recherches m’amène à porter un autre regard sur la question.

Oui, il faut interdire les installations photovoltaïques au sol dès lors qu’elles se substituent à un usage agricole. Mais non, il ne faut pas les interdire si elles permettent de se conjuguer à un usage agricole et de contribuer ainsi à la pérennisation d’une exploitation et je souhaite que la Région Aquitaine modifie son appel à projets photovoltaïques pour tenir compte de cela.

Retrouvez cet article directement sur le blog de Patrick Beauvillard en cliquant ici

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Posté par gilco, le 4 août, 2011 à 17:10

Commençons par fabriquer les panneaux plutot que de les importer …..De même pour les éoliennes…..
Plutot que de les importer etc….
Pour celà aidons les PME !!!! Controlons les importations (qualité et prix !!!) pour emporter notre part de marché.
C’est vrai dans tous les domaines….
Et sur les sites du MODEM : très peu d’échos positifs …..

Posté par Philippe Fintoni, le 4 août, 2011 à 20:24

Article très intéressant. On peut aussi produire de l’énergie dans les zones agricoles via la méthanisation, biomasse…et rendre beaucoup d’exploitations autonomes.

Posté par PAPUT, le 4 août, 2011 à 22:06

Michel Jacques Paput Je ne suis pas sur, qu’une centrale s’arrète du jour au lendemain. Faut t’il déja faire des proposition de remplacement ou inventer la central électrique de demain. Sans doute des tours à vent. Réutilisons les cheminées des centrals nuclaires pour en faire des tours à vents et les habillées de panneaux photos voltaiques. ??§§

Posté par gilco, le 5 août, 2011 à 01:52

Pensons fabrication des panneaux d’abord, puis, multiplions les usages, bien sur sans porter atteinte aux autres activités notamment agricoles.
La qualité de cet article est effectivement remarquable lorsqu’elle allie 2 activités et possibilité d’extension. des applications agricoles.
Je suis alors fort surpris que cette approche ne soit pas celle du gourvernement négligeant à cette occasion une large évolution dans la fabrication locale des panneaux.
Quelqu’un a sans doute des raisons pour les importer……

Posté par gilco, le 5 août, 2011 à 01:54

Mais pourquoi donc l’état est il sourd ?
Pourquoi préfère t’il importer des panneaux photovoltaiques plutot que de mettre l’accent sur le développement de cette filière ?
Quel intérêt d’exporter ????

Posté par gilco, le 5 août, 2011 à 08:14

Excusez moi, je voulais dire bien sur « quel intérêt d’importer ???? »

Posté par SocrateIII, le 5 août, 2011 à 12:15

Bonjour,

Il est intéressant, et assez inhabituel, de voir ce genre de réflexion dans un site aussi improbable que celui-ci.

Ce qu’il faut retenir c’est qu’il existe des solutions à tout problème posé.
Ce qui manquera bien souvent c’est la volonté de trouver des réponses globales par nos administrations.
Le vrai débat reste donc comment se libérer des conflits d’intérêt dans lesquels se sont enfermés nos énarques.

Bien à vous

Posté par gilco, le 6 août, 2011 à 08:37

BRAVO SOCRTELLI,
Vous dites comme moi : que faire pour bousculer l’état et les administrations ?
Que disent et proposent les partis politiques pour changer les choses : RIEN, RIEN, RIEN !
Il n’y a que des Y’A – QU’A – FAUT QU’ON !!!
AO MODEM, il y a des conservateurs des privilèges et des inégalités.
Dans ces conditions ???? Pas de salut !!!!

Posté par Bertrand31, le 6 août, 2011 à 14:40

Bravo à vous pour ce point de vue qui rappelle des faits établis et pourtant largement ignorés par les médias. J’avais contribué en 2009 à un article sur le thème des centrales PV au sol avec SOLAGRO et HESPUL, qui proposait des solutions d’utilisation combinée PV + agriculture. on trouvera cet article sur le lien suivant:
http://concertationpv.jimdo.com/les-propositions/solagro/

Posté par gilco, le 6 août, 2011 à 15:56

Bertrand 31,
Depuis 2009, rien n’a changé !!!
Aujourd’hui, sur ce site, combien de commentaires positifs pour changer les choses : AUCUN !
C’est bien ce qui m’inquiète.
Ce site doit être un lieu de dialogue entre les adhérents au MODEM. CELA n’est pas le cas.
Dites moi sur quel sujet le dialogue existe ?
Combien de billet sont écrits et ne reçoivent aucun commentaire ? sur de nombreux sujet, je suis le seul à y mettre mon grain de sel ?
Malheureusement celà existe sur « les démocrates », mais aussi sur « mouvement démocrate » : même expérience, très peu de commentaires constructifs, beaucoup de langue de bois et de « béni oui-oui »
En outre, si vous y allez trop fort et que vous touchez certaines personnes, vous êtes censurés ?
Comment peut on croire que demain çà ira mieux ?
Que faut il faire ??? J’aimerais qu’on me le dise !!!!

Posté par SocrateIII, le 8 août, 2011 à 15:15

@gilco : n’est-ce pas ce que vous êtes en train de faire avec vos remarques constructives et force de propositions ?

Concernant le sujet traité, les solutions existent et beaucoup avaient étés annexées au rapport n°2 de la commission Charpin, suite au moratoire de 3 mois cet hivers.
C’est à dire, et bien que les intérêts divergeaient entre les acteurs du secteur PV, un large consensus avait été trouvé, y compris auprès du très emblématique SER (financé par Areva, Alstom, EDF, GDF, Framatom, SPIE, TOTAL ELF FINA, etc… les grands promoteurs des EnR comme chacun sait..).

D’abord censuré par Bercy, les parlementaires de tout bord sont montés au soutien et ont proposé des amendements à la CSE, en partie acceptés… mais finalement tous retoqués par l’administration dans le plus grand déni démocratique imaginable et sans que quiconque ne s’en émeuve.

Bref, il existe des solutions réelles et déjà testées en toute discrétion (pour éviter les agressions des lobbying) qui fonctionnent.
Les perspectives seraient ultra intéressantes en matière sociale, environnementale, et à terme financière, si les sujets étaient traités de façon objective et globale.
En isolant les sujets dans chaque administration on enferme la France dans « l’immobilisme relatif » ; car le monde avance pendant qu’on disserte sur la couleur du crottin.

Enfin, il est impossible dans un sujet de blog de retraiter de façon parfaitement intelligible des livres blancs élaborés sur des mois. Le sujet n’est pas si complexe s’il est argumenté, mais il devient dans ce cas vite indigeste.

Bien à vous

Posté par Patrick Beauvillard, le 9 août, 2011 à 19:15

Merci à vous pour vos commentaires. Bertrand 31 et Socratelli, êtes vous OK pour que je publie également les informations sur mon blog-notes http://www.beauvillard.net ? Si on peut faire avancer les choses, c’est un multipliant les canaux d’informations.

Quand à la position de Gilco sur l’aide aux PME pour faire émerger une vraie filière, elle me semble également tout à fait justifiée bien que je n’ai pas adressé ce point dans mon article. En Aquitaine, l’exécutif cherche à faire ce que vous recommandez. Nous jugerons les résultats dans un avenir plus ou moins proches.

@Philippe Fintoni : Sur la méthanisation, le département de Dordogne chez nous est assez en avance avec des projets intéressants. Mais tout cela n’est pas encore totalement maitrisé: nous avons du revoir un dossier financier d’un de ces projets le mois dernier où les surcoûts du projet réalisé étaient de 40%…

Poursuivons les débats… et n’hésitez pas à me communiquer des informations pour faire avancer des idées bonnes pour nos territoires.

Patrick

Posté par gilco, le 10 août, 2011 à 17:32

à Patrick Beauvillard,
Votre billet, à au moins le mérite de faire avancer des propositions, BRAVO et MERCI
Continuons ainsi, en espérant que notre volonté d’avancer ne soit pas stoppée par les avantages qu’ont certains de préférer l’importation.
Ou en est la recherche et développement dans ce pays ???
Concernant l’aide aux PME, ce secteur est en effet un bon exemple…Si nous ne travaillons pas dans ce sens : controler la qualité des importations par rapport à nos fabrications internes et, sanctionner aux frontières européennes, la qualité et les prix, nous sommes vraiment en dessous de tout…..
Ce qui est grave, c’est que celà s’avère exact pour toutes les productions industrielles, agroalimentaires….
Il faut que le BLA BLA BLA cesse et, qu’enfin on raisonne pragmatiquement….Si nous avons perdu notre place dans la compétition internationale, c’est uniquement à cause d’intérêts et de collusion entre politique et capitalisme….
Nos dirigeants du MODEM ont tout intérêt à le comprendre….à dénoncer et, en la matère proposer des remèdes….type « protectionisme » mettant l’accent en priorité sur la qualité…
Ajoutant à celà, la volonté d’établir l’é’galité sociale, et fiscale , nous parviendrons à un meilleur équilibre de nos prix de revient….en faisant baisser les dépenses et charges de l’état…
Déjà, la relance de la production interne sera créatrice d’emplois……
Tous parlent de croissance, mais ne parle pas des obstacles à contourner : il n’y aura pas de croissance si nous n’employons pas les ingrédients !!!!!
Il faut changer les têtes pensantes et retomber les pieds sur terre ?

Posté par gilco, le 10 août, 2011 à 17:33

Il faut faire appel au pragmatisme et rester les pieds sur terre !!!!!

Posté par Patrick Beauvillard, le 13 août, 2011 à 12:33

@gilco: De rien. La règle d’or qui devrait prévaloir en politique est de ne critiquer QUE SI l’auteur peut faire des propositions alternatives concrètes.

Côté R&D et développement de l’innovation, c’est l’un des sujets sur lesquels j’interviens régulièrement au conseil régional d’Aquitaine, qui a une forte politique de soutien à l’innovation, même si pour ma part, je la trouve trop élitiste, et encore mal répartie sur l’ensemble de notre territoire.

Quand aux têtes pensantes qui ont prôné il y a 10-15 ans le concept d’entreprise-sans-usines, elles sont pour partie responsables de la crise économique chez nous. C’est un thème que nous avons d’ailleurs abordé lors du dernier Conseil National du MoDem. Nul doute que François développera ce thème là dans les semaines et mois qui viennent.

Posté par gilco, le 14 août, 2011 à 14:44

à Patrick Beauvillard,
« la règle d’or en politique devrait être, dites vous, de ne critiquer que si on a une PROPOSITION » Vous comprendrez que je suis tout à fait d’accord et, qu’au MODEM, beaucoup qui font de la répétition sur les constats, ne proposent rien en contrepartie…..
Je critique et je propose…
Je regrette que cette attitude ne soit pas « bien comprise » chez nos élites ….
Comment peut on avancer, constituer un programme juste, cohérent, réalisable etc….si toutes les idées théoriques ne sont pas mélangées avec des idées pragmatiques ???
Je me prononce pour celà et…..ne voit rien venir !!!!
Je me prononce pour l’EGALITE : sociale – fiscale – pénale…et la suppression de tous les privilèges ….
Comment se fait il que le MODEM ne se prononce pas sur cette VISION qui développera la fraternité et, retirera la liberté à QUELQUES UNS !!!
Voir mes développements sur mon blog chez médiapart ! Eh oui, pourquoi ai je un blog chez médiapart ? je suis cependant dans le sillage de François BAYROU depuis 2002 !!!!
http://blogs.mediapart.fr/cogilp
Cordialement

Posté par gilco, le 24 août, 2011 à 11:32

Batiments industriels :
ET SI, on s’efforçant, moyennement reprise du suplus d’électricité par EDF, d’envisager des toitues photovoltaique sur les batiments industriels ?
Batiments industriels ou commerciaux que l’on continue à voir fleurir….
Excellent déboucher…, fabriquer le voltaique en France ….
Excellent débouche NON ?

Posté par Lacroix, le 5 septembre, 2011 à 21:13

Est- ce que ces panneaux photovoltaïques ne pourraient pas habiller joliment les grands pylônes ERDF des lignes à haute et moyenne tension, de plus le raccordement au réseau serait au plus court!

Posté par Digore, le 24 novembre, 2011 à 21:28

En Italie, le tarif d’achat de l’électricité photovoltaïque est majoré de 10% lorsque celui-ci est fabriqué dans l’union européenne (un label précis est défini).
Les Etats-Unis s’organisent pour se défendre contre le dumping chinois.

A nous de faire de même. Cela n’empêchera pas les prix du solaire de diminuer, avec les progrès techniques et une production en grandes séries.

Savez-vous que l’on est en train d’atteindre la parité réseau en Europe pour le solaire PV ?
Lire : http://energeia.voila.net/solaire/parite_reseau.htm

Et en France, le prix moyen de l’électricité photovoltaïque est déjà de 180 euros le MWh.

Maintenant, pas en 2030 comme le disent les défenseurs du nucléaire.