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Irlande : l’effondrement du « tigre celtique »

En 2008, les effondrements du marché de l’immobilier et du système bancaire plongent le pays dans la crise.

L’Irlande, pays d’immigrants qui voyaient les jeunes cerveaux européens émigrés, constate que ses fondamentaux n’étaient que chimères : selon une étude de l’agence de notation Moody’s datée de juillet 2010, la dette devait atteindre 100% du PIB d’ici à 2013 contre 25% en 2007.

Une envolée de l’endettement qui s’explique notamment par le fait que Dublin a été contraint de prendre le contrôle total ou partiel des 5 plus grandes banques du pays pour un coût estimé à 50 mds€ soit un tiers de la richesse nationale. 2 mois plus tard en septembre, contre toute attente, le gouvernement irlandais annonçait une dette explosant à  hauteur de 98.6% du PIB.

Le 16 novembre 2010, considérant la gravité de la situation en Irlande, le Président de l’Union, Herman Van Rompuy, déclare : « Nous devons tous travailler de concert afin de permettre à la zone euro de survivre. Car si la zone euro ne survit, l’Union européenne ne survivra pas ». Une déclaration qui confirme l’analyse de la banque américaine Morgan Stanley qui affirmait, notamment à propos de l’Irlande, que « la question n’est pas de savoir si les gouvernements vont faire faillite, mais comment ».

Un scénario catastrophe qui trouve un écho le 24 novembre : afin d’éviter la faillite, le Premier ministre Brian Cowen se contraint à négocier un plan de sauvetage avec l’Union Européenne et le FMI à hauteur de 85 milliards d’euros. Anticipant une dette qui devrait culminer à 120% du PIB en 2011, Standard n’ Poors place l’ex « Tigre celtique » sous « surveillance négative » au même titre qu’Andorre, Chypre, la République Tchèque, Malte ou encore l’Estonie qui est devenue membre de la zone euro le 1er janvier dernier.

Un scénario qui trouve un deuxième écho le 20 Décembre : les agences de notations dégradent les notes des 5 plus grandes banques irlandaises. Une situation qui, en avril 2011, obligea le ministre des finances, Michael Noonan,  à annoncer une énième restructuration du secteur bancaire chiffrée à 24Mds€ et la création d’une nouvelle banque à partir de Bank of Ireland et d’une deuxième à partir d’AIB et d’EBS.

Enfin, le scénario catastrophe est en partie confirmé le 6 mars 2011 par le nouveau Premier ministre Enda Kenny qui dénonçait « l’échec du plan de sauvetage à restaurer la confiance dans les banques irlandaises ou dans l’Etat » au soir de son élection,  et ce avant d’ajouter que « le poids de la dette menace de plus en plus de devenir insoutenable et il faut d’urgence explorer les mesures permettant de sauvegarder la viabilité de la dette ».

 

Retrouvez cet article directement sur le blog d’Emmanuel Molinatti en cliquant ici

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Posté par business daily, le 16 juin, 2011 à 15:37

Car le moteur de l Europe est confronte a un certain dilemme son economie a beau profiter d un euro faible les Allemands ont de plus en plus l impression de payer de leurs poches les sauvetages a repetition des autres pays europeens. De plus le marche europeen est le troisieme en termes de grandeur pour les exportations allemandes…..Pour le professeur espagnol les principaux fautifs sont a rechercher de l autre cote de l Atlantique. ….C est que le Fonds Europeen de Stabilite Financiere est aussi une machine parmi d autres dans le monde a fabriquer de la nouvelle dette s appuyant sur la garantie d Etats insolvables quelle esperance de mobilisation de la participation francaise 111 milliards d euros en cas de defaut grec par exemple sachant que cette garantie represente environ 40 des recettes 2011 de l Etat Francais ?..Esperance d autant plus reduite que si un tel defaut devait se manifester ledit Etat serait aneanti dans sa course a sauver les banques francaises elles memes vitrifiees par le defaut grec pour lequel elles sont si exposees pres de 0 3 du total des actifs bancaires d apres l soit beaucoup plus que les capitaux propres ..Une autre etape de la grande transformation a l envers..Le bel avenir de la machine a fabriquer des rustines est deja ecrit avec fort gonflement de ses activites liees au secours d abord du passager irlandais qui maintient malgre toutes les pressions et protestations son jeu non cooperatif en matiere fiscale ensuite des passagers portugais espagnol et sans doute d autres encore.