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Pourquoi l’écologie serait-elle de gauche?

L’écologie serait une problématique de gauche et seulement de gauche.

Il y a des affirmations d’autorité qui sont parfois bien difficiles à comprendre. Depuis le lancement des primaires d’Europe-Ecologie-Les Verts, il y en a une en particulier que je trouve stupéfiante: l’écologie serait quelque chose de gauche et seulement de gauche. Une espèce de pré-carré réservé à la gauche, dans lequel même des centristes n’ont pas leur place. Le tout proclamé façon « ayatollahs », donc sans remise en cause possible.

C’est un positionnement qui semble pour le moins extrême, pour ne pas dire sectaire.

Voici la définition générale de l’écologie que nous donne Wikipedia : « l’écologie est au sens large le domaine de réflexion qui a pour objet l’étude des interactions, et de leurs conséquences, entre un individu (isolé et/ou en groupe social constitué) et le milieu biotique et abiotique qui l’entoure et dont lui même fait partie; les conséquences étant celles sur le milieu, mais aussi celles sur l’individu lui-même« .

Il me semble que cette définition est suffisamment large pour être totalement neutre. Après on peut parler d’écologie scientifique et hélas – car ce n’est jamais totalement sain de mêler quelque chose de « sérieux » avec le mot « politique » – d’écologie politique.

Ne nous y trompons pas, c’est sur ce créneau que veulent nous emmener les adeptes d’EELV. L’écologie politique, toujours selon Wikipedia, c’est un « ensemble de courants, largement diffusé depuis les années 70, qui insistent sur la prise en compte des enjeux écologiques dans l’action politique et dans l’organisation sociale (…)« .

Bref, ce que revendique aujourd’hui EELV, ce n’est ni plus ni moins qu’une exclusivité, le respect de droits liés à un brevet déposé sur le thème de l’écologie. Rien de plus, rien de moins. Comme s’il pouvait y avoir un brevet global sur le thème de l’écologie… Ben voyons.

Dois-je en déduire que selon EELV, quand je prends une douche de 15 minutes je suis de droite, quand je prends une douche de 10 minutes je suis centriste, et quand je prends une douche de 5 minutes je suis de gauche?! Et sous les 2 minutes, je deviens alter-mondialiste? Doit-on en déduire que les salauds de droite font exprès de consommer de l’électricité, alors que les bons élèves de gauche se chauffent au minimum? Doit-on en déduire que N. Mamère se déplace toujours à vélo, même lorsqu’il l’affirme dans les médias?

On voit bien le ridicule dans lequel on peut tomber quand il s’agit de vouloir confisquer quelque chose qui ne nous appartient pas. Et au delà quand on veut vouloir passer pour qui lave « plus blanc que blanc ». L’écologie, c’est l’écologie et elle n’appartient à personne. En particulier, elle n’est ni de droite, ni de gauche, ni du centre. Continuez donc ainsi amis EELV, si c’est tout ce que vous avez trouvé pour justifier de futures tambouilles électoralistes avec le PS ou le Front de Gauche. 3%, c’est ce qu’a prédit DCB. Normal, on préfère toujours l’original.

 

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Posté par Nil, le 13 juin, 2011 à 15:02

« l’écologie est au sens large le domaine de réflexion qui a pour objet l’étude des interactions, et de leurs conséquences, entre un individu (isolé et/ou en groupe social constitué) et le milieu biotique et abiotique qui l’entoure et dont lui même fait partie; les conséquences étant celles sur le milieu, mais aussi celles sur l’individu lui-même«
L’écologie politique considère en effet l’espèce humaine comme faisant partie d’un milieu. Les actes de chaque individu influencent ce milieu et ont donc des conséquences pour l’ensemble de l’espèce. Ce postulat mène logiquement au principe de gestion collective des ressources et de l’organisation du travail: donc, rupture avec le libéralisme économique (et de manière plus générale, avec le capitalisme qui, en temps que branche du productivisme, ne prend en compte ni les écosystèmes ni la finitude des ressources naturelles) et à la remise en cause de la propriété privée. Tout véritable écologiste est, d’une manière ou d’une autre, un communisme. L’écologie scientifique mène logiquement à l’écologie politique, qui ne peut s’allier durablement à la droite. J’étais moi même plutôt libéral au moment où j’ai pris en compte l’écologie dans ma réflexion économique globale, et cela m’a ramené à l’anticapitalisme.

Posté par Nil, le 13 juin, 2011 à 15:04

Cela ne signifie pas que les centristes doivent être ostracisés; mais tant qu’ils se refusent à dépasser le capitalisme, ils ne peuvent que dialoguer avec l’écologie politique, et pas en faire partie.

Posté par Philippe Fintoni, le 13 juin, 2011 à 21:14

Je partage le point, j’avais évoqué ce grand écart lors des journées d’été de 2010.
http://sudestuaire44.lesdemocrates.fr/2010/08/rassemblement-des-ecologistes-independant-ou-a-gauche/

@Nil (grand fleuve nourricier ?), votre approche de l’écologie bascule dans l’idéologie qui est : sauver la nature de l’homme mauvais, d’ou vos positions communistes et bientôt malthusienne…=fin des libertés.
Je préfère un écologie positive qui protège la nature pour l’épanouissement de l’homme.

Posté par Nil, le 14 juin, 2011 à 11:20

Vous ne m’avez pas bien lu. Je n’oppose pas l’homme à la nature, je considère qu’il en fait partie. Je ne pale pas de protection mais de gestion.
Et je ne crois pas que la liberté soit la possibilité de faire ce que l’on veut sans tenir compte des autres. J’appelle plutôt ça la loi de la jungle. Maintenant, « une écologie qui protège la nature pour l’épanouissement de l’homme… » comment être contre? Je constate simplement, en observant ce qui se passe au Brésil, pour prendre un exemple parmi mille autres, que le capitalisme ne permet pas de concilier les deux. Au contraire, il y a domination des peuples qui vivent de manière écologique (en formant un système équilibré avec leur milieu, pas en le sanctuarisant) par ceux qui vivent de manière productiviste (en consommant au delà des capacités de renouvellement du milieu).

Posté par vert chez moi, le 14 juin, 2011 à 13:11

Encore 1 qui a décidé de déformer les propos pour mieux caricaturer les écologistes ?

Ce ne sont pas les individus qui seront écolos et donc de gauche, ou de droite et donc pas écolos…
cela est stupide !
(aussi stupide que l’exemple de la douche qui confond politique et vie privée…)

Ce sont les SOLUTIONS ! et donc les impacts sur le « collectif » > sur l’interet général
ou plutôt le fait que la cohérence fait qu’une politique de droite aura bien du mal à être cohérente en matière d’écologie (pas seulement environnemental)
car c’est bien un programme global

essayer donc de faire des politiques de droite ou du centre… avec des politiques environnementales…
sur le long terme… cela n’est pas durable…
et ne parlons même pas de politique d’extreme droite (où là c carrément du grand écart)

Quelques mesures ça et là… c’est tout à fait possible (et souhaitable car il y a urgences…)
mais globalement parlant… certaines politiques de droite ont une tendance à privilégier certaines solutions… solutions qui entrent en contradiction complète avec les solutions écolos

Pour caricaturer : casser d’un coté et réparer de l’autre ?
argh…
et si on prévenait plutôt que guérir ?

Posté par BONNEVAL, le 14 juin, 2011 à 15:49

oui mais les centristes dont boorleau pour ne parler que danciens acteurs au pouvoir temporaire et surtout léquipe MoDem de FRANCOIS bAYROU & ses nombreux zamis voudraient bien se voir aider à construire un avenir esxploré