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Les consommateurs s’impliquent financièrement pour l’industrie.

Le consommateur français poursuit sa mutation en « consom’acteur », cela se traduit par son acceptation à payer plus cher un produit fabriqué en France.

C’est le résultat de la dernière enquête du Credoc ; cela peut sembler étonnant compte tenu d’un pouvoir d’achat plombé par des dépenses contraintes (logement, chauffage, transports) qui réduisent le reste à vivre d’une famille. Pour le centre de recherche, ce comportement est motivé par une inquiétude vis à vis des délocalisations et par des choix en fonctions de critères éthiques, solidaires.

La prise de conscience que nos choix de consommations peuvent influer sur le comportement des entreprises dans une économie mondialisée, globalisée est le facteur dominant, marquant de l’étude ; ainsi 64 % des personnes interrogées se déclarent prêts à payer plus cher (jusqu’à +5% et au delà) un produit industriel s’il est fabriqué sur le territoire. Ce mouvement de solidarité est présent dans toutes les tranches de revenus car 73 % des interviewés « déplorent le déclin de l’industrie française ».

Cette attitude solidaire, « mon acte d’achat préserve l’emploi local », s’assortit d’une démarche éthique et/ou environnemental. C’est aussi parce que nous considérons que la qualité des produits français s’améliore, que la rapport qualité prix devient favorable que le choix « fabriqué en France » retrouve sa place. L’étude démontre également l’attente des français d’une industrie plus innovante, du soutien des collectivités dans ce sens et bien sur en faveur des entreprises en difficultés.

Ainsi, 8 français sur 10 considèrent que le développement du pays passera par un secteur industriel fort, ils sont prêts à le soutenir financièrement et attendent une politique nationale identique.

C’est depuis plusieurs années, le credo du Mouvement Démocrate et de son chef de file, entre autre lors du discours de de l’université de rentrée :

[…nous aurons à reconquérir la production et, chaque fois qu’elle est partie, aussi difficile que cela soit, la re-localiser en France.] [ Nous devons reconquérir la production. Pendant longtemps, la mode était de considérer que tout cela, les activités primaires, l’agriculture, le secondaire, l’industrie était passé de mode, mais nous ne pouvons pas continuer à nous bercer de ces illusions, car tout le monde dit : il faut parler de l’emploi.
La vérité, c’est que, s’il n’y a pas de production, il n’y a pas d’emploi. Il faut donc parler de la production en même temps ou avant de parler de l’emploi. Cela signifie deux choses. Premièrement, concernant les PME qui sont les vrais créateurs d’emplois et qui sont le vrai essaimage sur tous les sujets d’où nous avons été exclus ou que nous avons déserté ou que nous avons perdu.]

Des initiatives existent, pour l’industrie textile, ou plus globalement comme l’indiquait l’hérétique il y a quelques mois.

Électeurs ou consommateurs, nous sommes en quête de sens et sommes aussi décider à investir, à nous investir, c’est l’enseignement de cette étude. Relocaliser ou conforter les productions locales, proposer des produits qui auront le meilleur rapport qualité-prix-sens, ce sont pour les politiques et les entrepreneurs des défis générateurs d’emplois durables, défis attendus par les consommateurs-électeurs.

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Philippe Fintoni
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Posté par gilco, le 8 juin, 2011 à 08:49

Alors, raison de plus de créer aux frantières un controle stricte de la qualité, si les consommateurs sont prêts à payer plus cher des productions françaises.
C’est sans doute vrai, mais, le mal est fait, les délocalisations existent et, permettent aux firmes délocalisées de produire moins cher avec de la main d’oeuvre étrangère à bas prix…
Ce qui a créé le chomage chez nous ! (certains disant que la moitié du chomage est du aux délocalisations ???)
Sans taxe professionnelle aux frontières pour créer et développer des PME INNOVANTES on continuera à tourner en rond !!!!

Posté par Marion, le 8 juin, 2011 à 13:39

Il est temps en effet de (re)créer un cercle vertueux en faveur de l’emploi et de la sauvegarde de nos savoir-faire. C’est l’affaire de tous d’acheter et de produire « utile » et « responsable ».

Posté par gilco, le 9 juin, 2011 à 08:24

De bonnes intentions, mais il faut avant tout produire chez nous, ce que les entreprises délocalisées construisent ailleurs après, pour certaines avoir obtenues des primes contre promesses de ne pas se délocaliser !!!
Alors qu’attend t’on ????
Quel controles aux frantières ? ZERO !!!
ALORS MODEM, vos solutions ????