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Christine Lagarde au FMI ? Quand l’Union (européenne) fait la force
Le sommet du G8 qui a lieu actuellement à Deauville pourrait être l’occasion de la désignation de Christine Lagarde, ministre française de l’Économie, comme candidate de l’Union Européenne à la succession de son compatriote Dominique Strauss-Kahn à la tête du Fonds monétaire international (FMI). Les Européens considèrent en effet que ce poste leur revient étant donné qu’ils sont les premiers contributeurs du FMI. (source Europe Midi).
Une candidature qui fait consensus en Europe
La porte-parole du président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a ainsi jugé qu’il était » tout à fait naturel » que les États membres se mettent d’accord sur une candidature » forte et compétente » potentiellement soutenue par tous les membres du FMI. L’Allemagne, l’Italie, le Luxembourg, le Royaume-Uni… la plupart des pays européens ont donné leur accord à la candidature de l’actuelle ministre française de l’Economie.
Même si le ministre belge des Finances, Didier Reynders, se met en réserve au cas où (notamment avec les poursuites devant la Cour de Justice dans le cadre de l’affaire Tapie), l’Union européenne va présenter un seul candidat à la succession de Dominique Strauss-Kahn. Le parcours et l’expérience des grands sommets économiques jouent en faveur de Christine Lagarde, tout comme sa parfaite connaissance de l’anglais.
Un consensus nécessaire pour peser dans les choix
Ce consensus européen ne sera pas de trop pour aider la France à garder un de ses représentants à la tête de cette institution mondiale. Selon un accord tacite, l’Union européenne et les États-Unis se partagent la présidence du FMI et celle de la Banque mondiale. Mais à l’heure de la mondialisation, un tel partage des affaires du monde semble un héritage du XXe siècle. Les pays émergents rappellent l’engagement pris lors du G20 de Pittsburgh en septembre 2009 à désigner la direction de toutes les institutions internationales « à travers un processus ouvert, transparent et basé sur le mérite ». Le secrétaire général de l’OCDE, le Mexicain Angel Gurría, a ainsi déclaré vendredi dernier : « C’est le moment pour changer ce qui est une tradition ».
Mais ce qui fait aujourd’hui la force des Européens, c’est leur unité. Les BRICs (Brésil-Inde-Russie-Chine) sont incapables de s’accorder entre eux pour peser réellement dans le cadre de négociations mondiales pour la répartition de tels postes. L’Inde aurait bien présenté un candidat, mais la Chine y mettra clairement son véto par exemple. Heureusement pour nous car aujourd’hui l’Europe n’arrive plus à être force d’entrainement du point de vue économique. Il est très important pour nous que pour aborder les futures secousses de la zone Euro d’avoir quelqu’un à ce poste de directeur du FMI qui comprenne parfaitement la réalité européenne, qui n’est pas faite d’un seul bloc.
Est-ce que nos dirigeants apprendront au travers de cet exemple qui sera peut-être positif qu’il est indispensable de penser les rapports de force mondiaux de manière européenne ? Croire que la France aurait pu imposer seule une nouvelle personnalité française serait une erreur. Sans la culture du compromis que nous impose la construction européenne, nous aurions sûrement dû affronter un candidat britannique, allemand ou autre. Et nous ne serions plus grand chose diplomatiquement. Bien sûr, notre poids économique, notre poids diplomatique ou notre poids militaire peuvent nous faire croire que nous pesons encore comme avant dans le cercle des grands. Mais qu’en serait-il réellement sans le poids européen qui grandit notre ombre hexagonale ?
Retrouvez l’article de Fabien Cazenave directement sur son blog en cliquant ici.
Qui suis-je ? Bonne question. Je n’en ai pas forcément la réponse, cependant, je peux vous donner quelques indications (dans le désordre) : humaniste, engagé, catholique, marié, supporter du PSG, fédéraliste, raincéen, ex-rochelais, ex-fourasin, ex-antonien, ex-parisien, supporteur de l’Atlantique Stade Rochelais, ancien rédacteur en chef du Taurillon, ancien du Bureau National des Jeunes Européens – France, ancien de la Confédération étudiante, ancien étudiant en droit (privé de préférence), adorant les chats, aimant bien les chiens quand même, centriste, sur Twitter et Facebook, faisant des interviews ayant le plus souvent un rapport avec l’Europe, trouvant que les citoyens sont aussi importants que le personnel politique, m’intéressant aux autres religions, n’aimant pas les intégristes et les extrémistes, bavard, aimant bien les discussions, apprendre des autres sans m’oublier, n’aimant pas le temps gris, trouvant que Paris est la plus belle ville du monde, aimant bien trainassé sur le vieux port de La Rochelle, parlant allemand et anglais, aimant bien les séries à la télé, les films, les livres politiques ou historiques ou les romans et les mangas, fans de Saint Seiya et de Mariah Carey, aimant la soul, la funk, le rap, le rock, l’électro et la musique classique, pas fan de tout ce qui est trop conceptuel, pas fan de Jean Nouvel et Burennes, aimant regarder le soleil se coucher et embraser le ciel, lisant les journaux sur internet en priorité, aimant bien jeter un oeil dans les magazines papiers, etc...
http://fabiencazenave.eu/
est-ce l’Europe, ou bien nous autres conribuables français qui réglons vos frais de déplacements en vu de votre candidature au FMI ?
un citoyen curieux des finances publiques !
aimerais recevoir réponse directe de votre part
un citoyen curieux des finances publiques souhaiterait connaître si c’est l’Europe ou la France qui règle vos déplacements. Votre réponse directe nous agréerait …
je vous trouve tres bien habille et je soueterais savoir si ce sont vos deniers ou les contribuablesqui paie ?
madame je suis fan de vous et trouve dommage que vous fassiez de la politiqe une dame telle que vous entouree de rufians j’ai du mal a le concevoir …!