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François Bayrou : « Le contrat de confiance pour la France »

Le climat délétère actuel devient malheureusement de plus en plus enclin à dégoûter les Français de la politique. Néanmoins, dans le paysage politique actuel, François Bayrou réussit à se démarquer par sa sincérité et sa franchise.

« Le contrat de confiance pour la France », tel pourrait être le slogan de campagne de François Bayrou pour les prochaines élections présidentielles de 2012.

Comme le remarque le président du Mouvement Démocrate, le malaise ressenti actuellement par les citoyens français, non loin d’un point de rupture, traduit par la tentation de l’extrémisme comme par la désertion des urnes, provient d’une altération profonde de la confiance des citoyens en leurs dirigeants ou représentants politiques. Les Français ont perdu confiance, pour trois principales raisons :

1 – Quand les personnalités politiques mentent et/ou ne disent pas la vérité

Qu’il s’agisse de fausses promesses (Nicolas Sarkozy en 2007 sur la « république irréprochable », sur l’augmentation du pouvoir d’achat, sur le maintien de l’âge de la retraite à 60 ans, sur l’assurance de conserver la part de l’Etat à 70% dans le capital de GDF par exemple, ou encore Ségolène Royal qui a admis après l’élection qu’elle ne croyait pas elle-même en plusieurs point de son programme inspirés du PS) ou de mensonges avérés (Christine Lagarde sur l’affaire Tapie), ou encore de présentation trompeuse des chiffres statistiques sur la sécurité et la délinquance, sur le chômage, ou encore sur le pouvoir d’achat. De même, des arguments faux au sujet du coût du travail qui serait moins élevé en Allemagne qu’en France, alors que c’est l’inverse (c’est son augmentation sur les 10 dernières années qui a été plus forte en France qu’en Allemagne), tous cela pour nous imposer encore une stagnation des salaires et encore une limitation de la protection sociale.
Et que dire des prises de position contradictoires, comme celle de Martine Aubry en faveur de la candidature de Christine Lagarde à la direction du FMI, alors qu’à la fois la politique les oppose et que les députés socialistes ont saisi le procureur général pour une suspicion « d’abus d’autorité » de la ministre de l’Economie et des Finances dans le règlement de l’affaire Tapie-Addidas ?

2 – Quand l’opinion est manipulée

Les medias et la presse appartiennent presque tous à quelques groupes (voir cet article ou celui-là), à l’exception du Canard Enchaîné, de Marianne, de Mediapart et du quotidien Le Monde : Bouygues, Bolloré, Lagardère, Dassault, amis de Nicolas Sarkozy et de surcroît dont les groupes dépendant des commandes de l’Etat, ce qui n’était même pas admis à l’après-guerre dans les principes édictés par le Conseil National de la Résistance. Les dirigeants de l’audiovisuel public sont dorénavant nommés par le président de la république, selon la volonté de N.Sarkozy par une loi qu’il a pu sans difficulté faire voter par une majorité de députés et de sénateurs aux ordres, au grand étonnement de nos partenaires européens.

Les sondages façonnent l’opinion, par la manière dont sont posées les questions et dont on ne retiendra que la réponse, interprétée d’une certaine manière, dont on ne publie que ceux dont les résultats paraissent satisfaisants et ayant une influence souhaitée sur l’opinion publique, pour justifier une mesure, ou enclencher un courant porteur. L’Elysée en est le premier spécialiste, d’ailleurs la Cour des comptes avait relevé des anomalies à ce sujet et des voix se sont élevées contre le scandale des sondages de l’Elysée. Les instituts de sondage sont comme les médias entre quelques mains souvent proches du pouvoir et de ces mêmes groupes, notamment de Bolloré : OpinionWay est fortement lié au Figaro (Dassault), qui lui commande régulièrement des sondages, CSA est contrôlé par Bolloré également propriétaire du Groupe Havas, d’une télé, de plusieurs quotidiens gratuits, IPSOS est contrôlé par ses deux fondateurs après avoir attiré des riches financiers comme Pinault ou Fidelity, BVA a pour actionnaires les fonds d’investissement Rothschild et Vincent Bolloré, IFOP a pour propriétaire Laurence Parisot, présidente du MEDEF.

Autre fait tout récent : la remise en cause du statut d’indépendance de l’AFP par la proposition de loi annoncée le 18 mai par le sénateur Jacques Legendre et approuvée par le PDG Emmanuel Hoog et que dénonce l’ADIAFP sur son site (vous pouvez signer sa pétition).

3 – Quand nos dirigeants et les personnalités politiques ne sont pas exemplaires

Qu’il s’agisse à gauche comme à droite, de l’affaire Woerth/Bettencourt, du scandale de l’affaire Tapie, des probables rétrocommissions sur marchés d’armement (Frégates de Taiwan et Agosta/Karachi), des scandales sur emplois fictifs, sur les marchés publics comme avec l’affaire Guérini (que Martine Aubry couvre semble-t-il malgré un rapport accablant), des élections internes truquées du PS (ayant donné Martine Aubry gagnante contre Ségolène Royal à quelques voix près), du comportement maladif et compulsif de Dominique Strauss-Kahn à l’égard de l’argent et des femmes, qui était connu mais surtout tu …

Les Français ne supportent plus cela et ont perdu confiance. Plutôt que rejeter tout le système et toutes les personnalités politiques, il existe quelques rares candidat(e)s potentiel(le)s crédibles en lesquel(le)s on puisse faire confiance pour dire la vérité aux Français, pour agir dans le sens de l’intérêt général et non des intérêts privés, pour envisager l’avenir avec sérénité et espoir. François Bayrou est de ceux-là., crédible, expérimenté, sans casserole. Il dit la vérité aux Français et souvent avant les autres, comme il l’a maintes fois prouvé, que ce soit sur le problème de la dette et de déficit public, ou encore sur les abus de pouvoir du gouvernement Sarkozy.

Et j’en profite pour lui souhaiter un bon anniversaire !

Photo : droits réservés Soazig de la Moissonnière.

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Marie-Anne Kraft
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Posté par Jérôme, le 25 mai, 2011 à 12:28

Happy BD. !

Posté par gilco, le 25 mai, 2011 à 17:11

Contrat de confiance pour la France : et pour les Français….
Le langage de vérité de François Bayrou, nous l’approuvons, nous le suivons en dénonçant les raisons d’alliances avec les PARTIS mais, souhaitons les alliances avec tous les démocrates INDEPENDANTS, pour l’application d’un programme de JUSTICE : SOCIALE, FISCALE, PENALE pour TOUS LES FRANCAIS :
– Il faut le dire et le répéter, celà passe par une CLASSIFICATION et une GRILLE de SALAIRES pour tous les travailleurs (publics ou privés)
– La fiscalité doit être revue à la hausse pour les revenus exhorbitants, supprimant toutes les niches fiscales et portant sur tous les revenus sans distinction…
– la JUSTICE doit trouver une INDEPENDANCE TOTALE et, ne doivent plus exister les pressions des gouvernants pour couvrir les SCANDALES d’état.
– l’IMMUNITE parlementaire doit être levée pour toutes les affaires indépendantes de la fonction exercée….

ALORS, nour pourrons parler d’EGALITE, FRATERNITE et …EGALITE.

Posté par circus, le 26 mai, 2011 à 14:01

Le contrat de confiance ça fait un peu Darty tout cela et donc Sarkozy…
Madame, vous avez déjà fait quelque dégats dans la com, je vous conseillerais le silence!

Posté par VincentB, le 29 mai, 2011 à 23:24

Dans les oublis d’importance il y a l’augmentation du traitement du président de la République, +179% par décret. Au fait, quel(s) candidat(s) oseront mettre dans leur programme l’abrogation de cet avantage si emblématique du quinquennat sarkozyste ?
Pour l’audiovisuel public vous avez oublié de préciser que non seulement le Président de la République nomme le dirigeant de France Télévisions, mais qu’il a (surtout!) le pouvoir de le révoquer à tout moment.