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Qui sème le vent … Une fiction à charge contre l’atomcratie

Vue sur Arte+7 et à revoir tant qu’il en est encore temps (au moins jusqu’au vendredi 9/12/11), « Qui sème le vent … », une fiction qui a été rattrapée par la réalité.

Le pitch de « Qui sème le vent … », c’est l’histoire de deux scientifiques français mandatés par une ONG, qui enquêtent sur les dommages de l’exploitation de l’uranium au Niger par la firme française Urania. Ils sont pris en otage et deviennent malgré les ravisseurs, un enjeu de la renégociation des concessions d’uranium au Niger. Urania, est en situation de monopole depuis des lustres, le gouvernement français et ses services se donnent à plein pour défendre l’intérêt national d’Urania… Qui n’est pas celui des otages, ni des populations locales. Nous sommes en pleine françafrique bousculée par les intérêts chinois, au cœur d’un Etat dans l’Etat en France où l’intérêt de l’atomcratie fait partie des intérêts supérieurs de la nation. « Qui sème le vent … » projette une lumière bienvenue sur ces zones d’ombre de la République.

Là où la fiction a été rattrapée par la réalité, c’est qu’en septembre 2010, alors que le réalisateur Fred Garson préparait le tournage de ce film depuis de longs mois, des employés d’Areva ont été enlevés au Niger par Al-Qaida au Maghreb islamique. Les deux histoires, celle de la fiction et celle de la réalité crue ne correspondent pas exactement, mais elles ont trait au même sujet : l’exploitation uranifère du Niger par une compagnie française, que la diplomatie sert sans état d’âme.

On raconte qu’Arte a longtemps hésité avant de lancer la production du film. Je remercie la chaîne franco-allemande pour son audace et sa perspicacité, de nous offrir une œuvre troublante de réalisme. Le film de Fred Garson est porté notamment par Natacha Régnier et Laurent Lucas. Ce dernier est touchant, malgré son obstination à servir la raison d’Etat, jusqu’au bout, enfin presque. Tout est dans le « enfin »…

Retrouvez l’article de Passerelles, directement sur son site, en cliquant ici.

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