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Le mistigri du triple A

C’est déjà un thème de campagne électorale !!! . Droite et gauche affirment vouloir tout faire pour préserver la si précieuse note française mais se renvoient déjà la responsabilité de sa probable dégradation que nombre d’experts jugent désormais inéluctable.

Et chaque camp affute ses arguments pour renvoyer la responsabilité de la mauvaise nouvelle sur l’adversaire. Ainsi François HOLLANDE dénonce-t-il les cadeaux fiscaux de Nicolas SARKOZY tandis que ce dernier stigmatise le candidat du PS pour son amour de la dépense.

Il faut préciser qu’avec des prévisions de croissance à la baisse pour 2012, l’exercice de réduction de nos déficits est devenu particulièrement périlleux. Après un premier plan de réduction en Août dernier (gain de 11 milliards d’euros en 2012), puis un deuxième plan permettant de faire de 6 à 8 milliards d’économies supplémentaires, le locataire de l’Elysée a préféré procéder à un saupoudrage dont on voit mal l’efficacité plutôt que d’engager une réforme globale susceptible de nous faire gagner en productivité et qui serait mieux appréciée des marchés.

Election présidentielle oblige, cette multiplication de mesures est sans cohérence et n’est pas en phase avec la gravité de la situation financière du pays.
Côtés PS, ce n’est guerre plus brillant !!! . François HOLLANDE est peu disert sur les réductions de dépenses… . Il faut rappeler que le projet du PS table sur une croissance économique annuelle de 2,5 % tout à fait irréalisable actuellement et que les objectifs de réduction de la dette française ne seront pas atteints. On peut déjà dire que le projet du PS est forclos et que le candidat socialiste devra refaire complètement sa copie s’il veut être crédible et rassurer les marchés.

GAGNERA CELUI QUI SERA LE PLUS CAPABLE DE REMETTRE EN CAUSE DANS UN PROJET DE SOCIETE COHERENT SES TABOUS D’AVANT LA CRISE !!!.

Disons-le tout de suite, il faut augmenter les impôts et réduire la dépense publique. Et ce n’est pas pour faire plaisir aux agences de notation et aux marchés financiers. Ce qui est enjeu ici, c’est le statut international de la France, de sa capacité à dialoguer avec l’Allemagne sur un pied d’égalité.

Jusqu’à présent notre pays a réussi à être dans le camp des médecins de la zone euro. Une dégradation la ferait passer dans celui des malades… ceux que l’on soigne et que l’on ne considère pas.

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