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Je m’ souviens que Jules i m’avait dit, au moment des primaires vertes « tu vas voir, ma Joly, è va s’faire avoir en beauté » (il avait pas dit « avoir », mais bon, on peut pas tout écrire).
Comme à mon habitude, j’avais été surpris par cette affirmation prédictive et j’avais charrié Jules en lui disant que Mme Eva Joly, elle en avait maté des plus coriaces et que son honnêteté foncière emporterait le morceau.
Du tac au tac, i’m’avait balancé: « Les Verts i s’en foutent, i veulent un groupe à l’assemblée … i savent bien que personne n’élira un présidente verte » … bon , y’en a qui y ont cru, mais plus du côté d’Europe Ecologie que du côté des Verts ».
Faut dire qu’en son temps, Gaby Cohn Bendit, le frère du Dany, il lui avait déjà chantonné à Mme Joly « Ah, i’fallait pas qu’ti ailles, ah i fallait pas y aller ! » (voir notre post du 14 Octobre) . Et puis Mme Cécile Duflot, elle c’qu’elle veut, c’est être député à Paris … alors le nucléaire, le réchauffement climatique, les p’tits oiseaux, … tout ça, c’est négociable.
Bon, moi je suis tolérant, j’ai dit à Jules « c’est le jeu politique, pour une fois, les Verts, i rêvent pas, i sont concrets ». Jules i s’est mis dans une de ces colères: « Bon, que les Verts i se servent de Mme Joly comme d’une plante verte, c’est leur problème mais que Mr Hollande i godille entre les désidératas des Verts et ceux d’Areva, c’est une »connerie »; ça lui donne pas une stature présidentielle pour un sujet – le nucléaire – qui mériterait mieux qu’un marchandage de quelques sièges de député ». Et il a rajouté « on est tombé bien bas ! ».
Et Mme Joly dans ce boubier, exclue du débat, elle se débat. Faut lire l’interview qu’elle a donné au Monde d’hier . Jules i m’a dit « Elle aurait mieux fait de venir au MoDem; au moins sa parole aurait été portée même si elle était pas candidate ».
Je sais pas s’il était sérieux ou s’il rigolait … mais quand on m’a dit que le directeur de campagne d’Eva Joly se faisait la belle en rase campagne, j’ai pensé « quand même, ce Jules, il est fort »
Retrouvez l’article de Claude Escande, directement sur son site, en cliquant ici.