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Selon un article du Monde (lire), l’ensemble des grands argentiers européens (ministres, banquiers, institutionnels) affirment que l’Allemagne a truqué son déficit.
En son temps, la Grèce, sur les conseils des experts du Goldman-Sachs, a maquillé son déficit pour le « cacher sous le tapis » (voir).
C’est aujourd’hui au tour de l’Allemagne de voir ses manipulations dévoilées.
Selon les spécialistes, la méthode allemande apparaît plus « maline » que la méthode grecque: beaucoup d’emprunts allemands engagés pendant la crise n’ont pas été réalisés par le Trésor Fédéral Allemand, mais par des Fonds Fédéraux Spéciaux (les « Sondervermögen »).
Comment ça marche ?
L’Etat Fédéral dispose de 14 fonds spéciaux, créés par l’article 48 de la loi d’organisation financière allemande.
Ces Fonds permettent de réaliser des emprunts pour soutenir des secteurs ou des politiques, sans que l’Etat Fédéral ne soit impliqué. Il s’agit « d’opérateurs », ou d’une « externalisation des engagements« .
Grâce à cette méthode, l’Allemagne est parvenu à maquiller une partie de son déficit, qui est supérieur de 2 points au déficit affiché et de sa dette qui est, en réalité, bien supérieure à 60% du PIB.
Jusqu’à présent, les marchés n’ont pas trouvé d’intérêt à contester la validité des chiffres allemands.
Cependant, alors que la croissance de son PIB devrait passer de 3% à 1%, certains spéculateurs à la baisse pourraient attaquer l’Allemagne et utiliser cette information.
Un tel aveu viendrait porter un coup considérable à la stabilité de la zone euro, dont le dernier Etat vertueux et dynamique serait perdrait la confiance des marchés.
On peut dire que son avenir ne tient plus qu’à la volonté des marchés financiers de se voiler la face… mais jusqu’à quand ?
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