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Vu de loin, nous sommes des paresseux

C’est ainsi que certains chinois parlent de nous. Cette fois, le propos nous vient du monsieur qui a la capacité de nous prêter de quoi éponger le remboursement des dividendes de notre dette. Le thème est repris dans la rue.

De tels propos laissent poindre de l’arrogance. Il a pour but de nourrir la culpabilité des européens.

Petite précision : les  100 milliards envisagés ne sont rien au regard de la contrepartie demandée : ne pas s’insurger contre la devise sous-évaluée de la Chine. Cette sous-évaluation est pourtant une ruine pour nous.

Nous ne sommes pas des paresseux. En revanche, nous manquons d’audace et de créativité en matière de rénovation de notre système socioéconomique.

Les chinois étudient actuellement la manière de construire leur propre système. Ils savent qu’ils ne vont pas tenir longtemps leur système actuel. Ils vont développer une nouvelle forme de solidarité sociale, compatible avec l’élévation de leur niveau de vie.

Mais pour élever leur niveau de vie, doivent-ils abaisser le nôtre ?

NON, et cela dépend de nous.

Il faut que nous renoncions à notre capitalisme débridé.

Il faut que nous abandonnions notre manière de faire tourner notre économie en endettant les ménages, les entreprises et les états au profit du système financier.

Les financiers ne sont pas capables de gouverner notre vie. Ils doivent ne pas avoir la moindre légitimité à le faire. Mais ce n’est pas le seul changement que nous devons opérer : il faut que nous sortions du système hyper-marchand qui a besoin que nous hyper-consommions.

Cette mutation est d’une ampleur comparable à celle que nous avons connue lorsque nous avons quitté l’économie agraire au profit de l’économie industrielle !

Il faut également que nous bâtissions une démocratie basée sur la transparence.

La centralisation fait peser des responsabilités trop lourdes et trop complexes sur les épaules des décideurs actuels. C’est la raison pour laquelle nous devons aller vers une démocratie qui se propage de proche en proche du terrain vers les plus hautes instances, où chaque niveau prend ses responsabilités en connaissance de cause et contribue activement aux choix qui sont faits.

Retrouvez l’article de Geneviève Bouché en cliquant ici.

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