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Au moment où l’attention est mise sur la fameuse parité, avec les résultats que l’on connaît, rien n’est fait pour nos compatriotes victimes du handicap.
Triste constat en effet du peu de soutien que le gouvernement accorde aux handicapés. La vie parfois réserve des quotidiens extrêmement difficiles à vivre pour eux. Aucun n’a choisi sa situation ou son handicap. Tous espéraient vivre pleinement une vie heureuse et épanouie. Mais la vie les a diminués et pour certains fortement. Et pourtant beaucoup se battent tous les jours pour contribuer du mieux qu’ils peuvent à l’effort de la nation et refuser ainsi cette notion d’assistance.
Beaucoup d’ESAT ou d’ateliers adaptés créent et produisent nombre d’objets que nous utilisons chaque jour. Le tout pour des salaires indécents. Et tout cela, je le dis comme je le pense, sans stigmatisation aucune, face à des rémunérations « passives » pour des personnes en parfaite santé qui parfois refusent un emploi dans l’immeuble où ils vivent de peur de croiser dans les couloirs un voisin avec lequel ils auraient eu mailles à partir (c’est du vécu).
Le pire vient lorsque la personne handicapée, mariée, perçoit son AAH (Allocation Adulte Handicapé) et se retrouve veuve ou veuf du jour au lendemain. Dés lors, la descente aux enfers commence. Car dans notre pays si généreux parfois avec certains de nos concitoyens, l’AAH n’est pas cumulable avec une pension de réversion. C’est tout simplement honteux. Le mal qui est fait est sans commune mesure avec les quelques euros que coûterait l’aménagement de notre système et la modification du code de la sécurité sociale.
Dans une question écrite au ministre du travail, des relations sociales, de la famille et de la solidarité, le Député de la Drome Patrick Labaume avait en octobre 2007, interrogé le gouvernement sur cette situation. Réponse lui a été faite 9 mois plus tard, c’est dire l’intérêt de nos gouvernants pour ce sujet.
En résumé, le cumul n’est pas un problème fiscal, c’est un aspect du code de la sécurité sociale, ce n’est donc pas un problème du gouvernement, « circulez il n’y a rien à voir ! ». Monsieur le ministre, les handicapés sont des hommes et des femmes à part entière et rien ne permet de voir des compatriotes s’enfoncer petit à petit dans une misère dont ils ne peuvent, eux, se sortir du fait de leur handicap. Ils sont la nation, et je ne veux pas croire que le silence qu’ils observent éteint dans votre esprit toute envie de dire non.
Pour nous tous et pour l’honneur de notre nation, je ne veux pas que certains de nos enfants soient laissés sur le bord de la route du simple fait que la vie les a privés d’une partie de leur autonomie.
Merci de rappeler encore et encore combien toute une partie de la population française est oubliée de tous. Oui, c’est anxiogène de devenir un jour père, mère ( c’est mon cas) d’un enfant ayant un handicap. Et si tout parent est angoissé pour le devenir de son enfant, imaginez quand celui-ci n’a pas les moyens de se défendre face à l’incongruité de nos systèmes. Sur le papier, plein de solutions sont proposées. Et tout mon entourage me dit que « j’ai de la chance » d’être soutenue ainsi: des parents m’ont affirmé que c’e’tait injuste que mon fils soit prioritaire pour certains emplois!! Mais toute personne touchée par le handicap sait parfaitement que ce n’est que discours et que la réalité est bien plus sombre.
Ainsi l’école de la République continue de refouler une partie de ses enfants hors ses murs. Pas de formation, pas d’emploi. Pas d’emploi, pas de moyen de subsistance. Et donc la « priorité »est totalement illusoire car l’accès aux études leur est interdit en réalité.
Merci de votre article et du soutien dans mon combat depuis 24 ans pour tenter de donner un avenir à mon fils.
Bien à vous
Evelyne, Mère Espoir comme tant d’autres
je suis en plein accord sur le fond avec vous. la minorité silencieuse n’a jamais eu gain de cause. j’apprecie ce que vous faite. continuez. et merci de votre visite a Valbonne l’autre jour.