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Une politique du logement contre l’érosion du pouvoir d’achat

Alors que la dépense logement est l’un des premiers postes budgétaires d’un ménage, ne serait-il pas possible d’indexer la hausse des salaires sur l’évolution des prix de l’immobilier ?

Contexte et analyse :
Si l’on analyse l’évolution du cout de la vie versus l’évolution des salaires sur les dernières décennies, on se rend compte que l’impact le plus négatif sur le pouvoir d’achat des Français est le logement. Tant le coût d’acquisition d’un logement que, dans une moindre mesure celui des locations, ont été sous estimés dans les calculs de pouvoir d’achat. Le poste logement représentant en moyenne environ le tiers des dépenses d’un ménage, l’impact est d’autant plus significatif.
Hormis de poste budgétaire, les augmentations de salaire auraient pu maintenir le pouvoir d’achat des Français, il parait donc logique de concentrer son attention sur ce poste pour lutter contre la baisse du pouvoir d’achat.

Proposition :
Une hausse des salaires indexée sur l’évolution du prix de l’immobilier pourrait renchérir le coût du travail et impacter notre compétitivité, ;l’alternative serait donc de bloquer ou limiter la hausse de l’immobilier. La loi du marché étant désormais assez incontournable, il faut que l’offre soit supérieure ou au moins égale,à la demande pour stopper durablement cette hausse. Les promoteurs n’ont certainement pas intérêt à lancer des programmes immobiliers d’envergure, qui les obligerait à brader l’excédent de logement.
Dans ce contexte, les régions affectées par le manque de logement et la hausse continue des prix pourraient libérer des terrains, lancer des appels d’offre de réalisation de vastes projets immobiliers. Il s’agirait de vendre a un prix inferieur au prix de marché, ce qui dégagerait encore suffisamment de bénéfices pour financer les emprunts et les infrastructures routières et de transport en commun pour assurer la liaison avec les zones d’activités.
Afin que la spéculation n’en fasse pas son terrain de chasse, les appartements seraient uniquement vendus à des particuliers n’étant pas propriétaires et dans la limite de un appartement par foyer fiscal. Certes, ce type de dispositif a déjà été mis d’une certaine façon en place avec les quotas de logement sociaux dans les programmes immobiliers, mais cette mesure se révèle bien insuffisante pour enrayer la hausse des prix et alimenter suffisamment le marché de l’accession à la propriété.
Les stocks mis sur le marché devront être potentiellement colossaux dans certains bassins pour obtenir le résultat escompté sur un plan de 5 ans (exemple de la région parisienne ou le déficit de logement ne peut se résorber rapidement).
Les collectivités promoteurs ? Les collectivités n’ont pas cette vocation et ne sont donc pas aptes à piloter de tels projets. Il sera donc indispensable de sous traiter tout en respectant comme fil conducteur les règles proposées ci-dessus.
Eviter le phénomène banlieue : Ces programmes ne peuvent être un succès que si les terrains restent à proximité des zones d’activité urbaine et que le secteur soit bien desservi par des transports rapides. Des zones commerciales seront attribuées, les espaces verts seront à l’honneur et le standing des logements sera élevé par rapport au prix (le but n’étant pas de réaliser de bénéfice mais d’autofinancer une politique). La grande majorité des habitants seront propriétaires ce qui libérera des logements sociaux dans le secteur. Le ratio de logements sociaux sera égal ou inferieur au ratio de tout programme immobilier de l’agglomération.

La volonté politique
La question est : aurons-nous des politiques prenant le risque de limiter les plus values immobilières des spéculateurs et propriétaires ? L’équilibre des décisions et acceptation des impacts est toujours délicat mais il s’agit peut-être ici d’un moyen de limiter efficacement l’érosion du pouvoir d’achat sans atteinte à la compétitivité du pays.

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