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La naturalisation passe désormais par un nouveau procédé : ce sont des organismes extérieurs aux services de l’Etat qui pratiquent l’évaluation, payés par le candidat à la naturalisation.
Une nouvelle mesure fait entrer dans le domaine “marchand” la naturalisation. En effet, jusqu’à présent, le candidat passait un entretien avec un représentant de l’Etat (au commissariat de police ou à la Préfecture, selon les périodes ). Il s’agissait de lui faire raconter sa demande et ses conditions de vie, la composition de sa famille, son travail pour évaluer sa maîtrise de la langue… Tout ceci un peu à la bonne franquette même si “causer avec un gars de la police” en impressionnait toujours plus d’un, surtout à cause de certains antécédents vécus dans le pays d’origine ( les forces de l’ordre n’ont pas forcément bonne presse au quatre coin du monde et sont parfois le motif de la migration … lisez les rapports d’Amnesty international et suivez les informations).
Donc pour accéder à la nationalité, il faut prouver que l’on sait ce qu’être “Français” (quand j’entends certains “nationaux”, j’ai parfois de sueurs froides !), c’est le Code civil qui le dit dans son article 21-24. Pour évaluer le niveau de maîtrise de la langue, il existe des paliers (comprendre ce qui ce dit, répondre à une question, tenir un discours …), tout est évalué dans un nouveau décret.
Mais, la nouveauté veut que ce soit des organismes extérieurs aux services de l’Etat qui pratiquent l’évaluation, payés par le candidat à la naturalisation… Ces organismes seront doté d’une labellisation officielle dressée par les services de l’Etat.
Puisque cette labellisation concerne autant les candidats au travail en France (travail des migrants ) que la naturalisation, ces organismes seront parfois basés à l’étranger. Or, ces organismes évaluent leurs clients. Ce n’est pas anodin ! J’ai souvenir d’un reportage sur les étudiants étrangers devant justifier de leur niveau de compréhension de la langue pour venir étudier en France, qui recouraient à de véritables filières crapuleuses pour obtenir le précieux certificat …
Selon moi, il existe un véritable manquement au devoir de l’Etat : la possession d’Etat et la nationalité ne doivent pas relever du commerce, ce ne sont ni des biens ni des services !
Retrouvez directement l’article de Fultrix sur son blog.