Priorité à l’emploi

Penser ou faire penser que seul l’autre sera concerné par le redressement du pays est une illusion. Nous aurons donc nous aussi, collectivités de toute taille, notre part à assumer.

En cette rentrée je m’interroge, comme beaucoup de maires et d’élus locaux.
Quelles seront nos marges de manœuvre ? Comment évolueront les dotations de l’Etat, part importante de notre budget ? Comment s’engageront à nos côtés les autres collectivités, conseil général et conseil régional, dont les ressources sont peu dynamiques et dépendent aussi essentiellement de l’Etat ? A quelles conditions pourrons-nous emprunter pour nos investissements auprès des banques ?
Nous ne disposons plus d’aucune visibilité à court et moyen terme.

Une chose est sûre : à Mont de Marsan, nous avons fait le choix de ne pas augmenter les taux des taxes locales depuis 2008… et nous maintiendrons ce cap !

Mais devant tant d’incertitude face à l’avenir, si nos ressources devaient diminuer nous serons amenés à établir des priorités. Ce ne sera pas simple mais indispensable et responsable. Bien entendu, nous garantirons toujours la meilleure qualité possible des services publics qui dépendent de la Mairie et de ses Régies.

Au-delà de cela, la priorité numéro un sera pour moi de soutenir l’activité locale et l’emploi, donc les projets d’investissement dans la ville. Investir c’est aussi permettre aux entreprises locales de maintenir ou créer de l’emploi, c’est donner plus de chances aux habitants du territoire d’avoir un emploi.
Cet effort d’investissement nécessitera de poursuivre une gestion rigoureuse de nos dépenses de fonctionnement, de continuer à traquer l’inutile ou le superflu, peut être de renoncer à certaines actions, avec un seul objectif : dégager le plus de marge de manœuvre possible pour investir.

Investir c’est soutenir l’emploi d’aujourd’hui et préparer la ville de demain.