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Quid des commerçants ?

Un buraliste nous livre sa vision de sa situation professionnelle et de son statut juridique.

Aujourd’hui lorsqu’une personne souhaite s’installer, il existe différentes formes de structure juridique. En effet, vous avez un éventail de choix de l’entreprise Individuelle à la SA en passant par différentes possibilité en fonction du capital, du nombre d’associés,etc… avec en prime un petite nouvelle : l’EIRL alias entreprise individuelle à responsabilité limitée.

Je connais mal le statut de cette dernière mais je trouve son nom mal approprié car entrepreneur à responsabilité limitée c’est plutôt contradictoire. J’aurais préféré un statut du type EIPP (entreprise Individuelle à patrimoine protégé).

Mais au-delà de ce petit problème, les petits commerçants sont malheureusement bien souvent lourdement assujettis et mal protégés. Pour bien me faire comprendre, je vais prendre mon cas non pour me plaindre, mais parce que je le pense très représentatif.

Je suis buraliste et diffuseur de presse. Comme buraliste mon statut juridique est librement imposé par l’état : Entrepreneur Individuel (à pleine responsabilité). Les murs, que je loue et dont le bail m’impose le paiement du foncier, sont lourdement taxés sous le seul prétexte qu’il s’agit d’un commerce. Mon bénéfice brut est amputé de plus de 55% par le RSI. Comme buraliste, je subis de plein fouet la politique inflationniste de l’état. Politique qui rend ma situation personnelle dangereuse et soumise aux possibles amendes et poursuites judiciaires en cas de vente aux mineurs.

Je vais stopper le tableau noir ici, car je pourrais l’alimenter encore an y ajoutant la presse, ALTADIS, FDJ, la municipalité, les syndicat professionnels, etc… Je ne demande pas de régime particulier, bien au contraire. Je souhaiterais que la situation des commerçants soient incluses dans les débats politiques pour les prochaines campagnes. Les commerçants restent aujourd’hui une grosse source d’emploi potentiels.

Pour compléter mon cas, j’ai une salariée qui travaille 18h par semaine (au smic) lorsque j’en fais plus de 80h par semaine pour un revenu mensuel de 1200 euros. J’aimerais pouvoir embaucher plus, mais comment ?

Il faut aussi protéger les entrepreneurs en leur donnant les mêmes droits qu’un particulier. Exemple : possibilité de rétractation sur une semaine. Cela donnerait un grand coup de frein aux arnaques. Les commerces font vivre les communes, il faut les soutenir pas par subvention, mais par augmentation des marges sur les prix imposés, limitation des charges (notamment le RSI) et équité des citoyens face aux prélèvements.

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