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Comment renflouer l’Etat sans ruiner le pays ?

Les caisses sont vides, les gouffres se creusent… comment renflouer l’Etat sans ruiner le pays ?

Commençons par l’Elite :

Le 11 mai 2009, M. Philippe François publiait un article sur le nombre de député.Dans celui-ci un tableau montre qu’un petit pays, les Etats Unis, comptaient alors 435 députés alors que nous en avons 577 soit 142 de plus pour une population nettement moins importante… ne faudrait-il pas commencer par en diminuer le nombre.

Le site de l’assemblée nationale indique que chaque député a un revenu mensuel brut de  7 100,15 € soit 85201,80 par an. CQFD les 90 députés ajoutés à l’occasion des législatives de 1986, nous coûtent rien que pour l’année 2011    7 668 162 euros (sans compter les avantages en natures et frais de secrétariat)

L’augmentation du nombre de députés était purement politique et ne correspondait à aucun besoin. Revenir au nombre de député de 1985 ne porterait aucun préjudice à la démocratie.

Déplacements des ministres, secrétaires d’état, présidents, etc…

Les notes de frais doivent être rendues publiques, la solution la moins onéreuse utilisée systématiquement et les déplacements optimisés. En clair, prendre le train, ne pas déplacer des centaines de CRS à chaque déplacement, plus d’avion privés, sauf si payé par la personne elle-même, favoriser les déplacements en groupe, etc…

Frais de réception : Plus de réception d’amis à la charge de l’état.

Revenus des Elus :

N’en déplaise à M. COPE, lorsque l’on s’apprête à demander aux citoyens de se serrer la ceinture il est normal que nos représentant montrent l’exemple.

Campagnes Electorales

Nos finances ne permettent plus de dépenser des millions d’euros dans les remboursements des campagnes électorales, 2012 connaissant des élections présidentielles et législatives, le plafond de remboursement des frais devrait être divisé par 2 et la durée des mandats allongées d’au moins un an pour limiter ces frais bien inutiles. soit quelques centaines de millions d’économisé.

Les finances publiques :

Subventions

Plusieurs dizaines, voire centaines de milliers d’associations perçoivent des subventions. Sans vouloir remettre en cause celles d’utilité publique, n’y aurait-il pas un petit ménage à y faire ?

Rémunérations diverses :

L’état payent chaque années des sommes importantes à des intervenants qui produisent des rapports sans lendemain. (Voir l’affaire FERRY), n’y aurait-il pas possibilité d’une part d’interdire ce type de rémunération tant que nous sommes déficitaire et d’autre part de les limiter tant en quantité, qu’en rémunération versées.

Patrimoine :

Les administrations françaises (universités comprises) possèdent un parc immobilier important, sans vouloir le supprimer, est-il bien nécessaire de le conserver ? une partie de celui-ci pourrait être vendu au bénéfice de la dette.

Je vais faire hurler, mais je pense qu’un certains nombre d’oeuvre d’art qui dorment dans les caves de musées pourrait être vendues.

Ministères : Est-il bien nécessaire d’avoir des ministères aussi coûteux en frais de fonctionnement (hors revenus des fonctionnaires) ?

Parc Automobile :

l’Etat est relativement bien organisé sur ce sujet, sauf que pour des raisons de goût personnels de telle ou telle personne, l’Etat achète des véhicules hors procédure, et par conséquence plus cher.

Sponsoring :

Nous voyons des panneaux publicitaires partout et bien souvent à proximité de panneaux de circulation, pourquoi ne pas interdire les uns et proposer à la place des panneaux indicateurs sponsorisés ? résultat : moins de panneaux et aucun coût d’achat de ceux-ci.

D’autres aspect, comme la publicité de l’état et certaines publications pourraient également avoir une partie de financement de cette manière.

Nos petites faiblesses :

Le Tabac

La lutte contre le tabagisme exalte passions et débats. La loi sur l’interdiction de vente au mineure n’est pas applicable car basée sur des critères d’appréciation.

Pourquoi ne pas créer une carte d’autorisation d’acheter du tabac, carte payante a présenter à chaque achat. Avec plus de 10 000 000 de fumeurs cela pourrait amener un peu de monnaie.

Jeux et Casinos :  Même idée que précédemment, d’ailleurs cela pourrait être la même carte avec options)

Jeux de Grattage : L’état pourrait produire un jeux dont il serait bénéficiaire c’est à dire sans partage de bénéfice avec une société à l’exception toutefois des points de vente.

Autres Sources :

1/ Depuis de nombreuses années, certains organismes ont fait leur apparitions, organisme qui utilisant la motivation de l’exception culturelle engrangent des taxes. Je vise ici la SACEM, la SPRE et tout une myriade de petites structures.

Ces organismes qui défendent la création font en fait de la spéculation et des bénéfices qu’elles reversent à leurs bon clients.

D’une part leurs activités pourraient être reprises par le ministère des finances et d’autre part les bénéfices qui sont en fait des trop perçus rendus aux payeurs que nous sommes par le biais des finances publiques.

2/ L’école

Chaque établissement scolaire est démarché par des fournisseurs qui leur font payer le prix fort les marchandises. Je suis toujours étonné qu’aucune négociation ne soit effectuée au niveau nationale voire européen, ce qui permettrait de diminuer les coûts.

3/ L’information

Il y a 40 ans la communication était très limitée, aujourd’hui les coûts d’information ont non seulement explosés, mais celle-ci c’est souvent appauvrie pour devenir de la publicité. Les feuilles de déclaration d’impôt en sont un parfait exemple, maintenant vous ne trouvez le guide joint mais une publicité ventant une ventilation à la louche des recettes de l’état.

En rationalisant un peu plus l’information et en oubliant pendant quelques temps la publicité, l’état fera quelques économies.

 

Renflouer le pays, ce n’est pas seulement par des économies, mais également par quelques investissements.

Ceux-ci doivent impérativement générer des emplois durables. Je pense notamment à la production industrielle en chute libre.

Les subventions doivent être versées en fonction du nombre de CDI créés réellement et non supposé. CQFD, subventions versées à posteriori avec documents prouvant les embauches et non comme c’est le cas actuellement sur des promesses.

En parallèle, instauration d’une Taxe sociale sur les importations des produits de pays n’ayant pas le même niveau de rémunération des salariés

Ceci n’est qu’un début de  ressources, je pense que les politiques doivent commencer à penser recettes et économies de dépenses, au lieu de taxes et imposition supplémentaires.

 

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Posté par martignoni, le 13 septembre, 2011 à 18:14

Euromillions, aléatoire prépondérant, financement et instrumentalisation du jeu pathologie maladie, incitation au jeu accrue…

LA FRANCAISE DES JEUX SE CROIT TOUT PERMIS…ET ELLE SE PERMET TOUT

Jean-Pierre G. Martignoni-Hutin (sociologue)

L’affaire d’Euro Millions, qui a vu une joueuse déposer plainte contre la Française des jeux (FDJ) auprès de la Commission Européenne, dévoile beaucoup du vrai visage de l’opérateur historique. Si le journal le Parisien se fourvoie, quand il précise que « les chances de gagner à Euro millions ne sont pas les mêmes selon les pays », on peut s’interroger pour savoir pourquoi la FDJ limite le nombre de combinaisons en jeu multiples à 378 (pour 756 euros) alors qu’un joueur espagnol peut jouer 2520 combinaisons à Euro Millions en une seule fois ( pour 5040 euros). La FDJ souhaite t elle protéger les joueurs comme elle l’affirme : « nous souhaitons compliquer la vie du joueur excessif pour ne pas encourager les abus qui peuvent conduire à des addictions » ou instrumentalise t elle la question du jeu pathologie maladie pour éliminer les gros joueurs ou les regroupements de joueurs qui voudraient jouer gros jeu ? On peut sérieusement s’interroger.

Certes, certains seront choqués d’apprendre que des Français engagent autant d’argent dans Euro Millions. Mais après tout c’est leur choix. Arrêtons de tout moraliser dans une politique du care hypocrite et envahissante. Les Français ont plus besoin de millions que de conseils. Par ailleurs, à qui la faute ? Les discours de pompiers pyromanes, ça commence à bien faire. Ce sont les pactoles de plus en plus faramineux d’Euro Millions et les publicités omniprésentes de la FDJ, qui attisent les convoitises des Français (et des Européens ) qui peuvent percevoir ces jeux comme une forme de placement, certes à très haut risque, mais une forme de placement tout de même. Comme ils pensent qu’on ne prête qu’aux riches, et qu’on ne pardonne qu’aux riches ( cf affaire DSK) ils expérimentent cette maxime dans la sphère ludique. Les logiques internes à la praxis ludique indiquent que ce n’est pas forcément absurde de jouer gros jeu. Mais naturellement on peut gagner Euromillions en jouant… une seule grille à 2 euros.

À ceux qui voudraient jouer comme les Espagnols, la FDJ – cynique – indique « qu’ils peuvent toujours cocher 1260 grilles simples à 2 euros » ! Totalement absurde car strictement impossible à réaliser matériellement. L’opérateur se moque donc de sa clientèle. Il y a bien inégalité d’accès au jeu selon le pays où l’on habite. De fait, la FDJ empêche peu ou prou sa clientèle de jouer gros jeu à Euro millions alors que les Espagnols mais aussi dans une moindre mesure les Belges (1260 combinaisons possibles pour 2520 euros) et les Portugais ( 756 combinaisons possibles pour 1512 euros) peuvent le faire. Visiblement l’opérateur Français n’aime pas les gros joueurs ou les joueurs qui se regroupent pour jouer… forcément plus gros que s’ils jouaient individuellement. Bizarre. Si c’est par soucis de protéger le joueur, et si cela fait partie d’une politique de jeu responsable, que diable la Française des jeux ne l’a t elle pas annoncé avant, haut et fort ! C’est la suspicion légitime d’une joueuse qui a dévoilé l’affaire. A suivre car en l’absence d’autorité de régulation pour les jeux en dur et en attendant qu’un véritable observatoire scientifique des jeux se mettent au travail pour informer le Comite Consultatif présidé par F. Trucy, la vigilance est de mise. L’absence historique de transparence de la FDJ, son double langage, sa main mise sur les médias et les agences de presse autorisent une suspicion légitime.

Cette histoire rappelle l’affaire des jeux de grattage (dévoilée par un joueur qui jouait gros jeu, Robert Riblet) ou l’on voyait la FDJ inventer un concept – totalement inconnu en probabilité – d’aléatoire prépondérant, pour contrôler la distribution des gros gains de manière homogène sur tout le territoire. La FDJ manipulait avec un grand machiavélisme le hasard pour ses jeux de grattage et continue certainement à le faire en toute impunité. Elle cherche visiblement à contrôler la manière de jouer des joueurs. L’ensemble indique que l’opérateur historique plus que jamais se croit tout permis et se permet tout.

Sa politique en matière de jeu responsable est particulièrement représentative de cette omnipuissance. L’opérateur finance curieusement ses ennemis, les anti-jeu de la doxa du jeu pathologie maladie – notamment le centre du jeu excessif de Nantes (CRJE) dirigé par JL Vénisse – pour mieux les contrôler, mais dans le même temps se lance dans une course effrénée à la croissance jamais vue depuis sa création. La politique éthique mise en œuvre par Christophe Blanchard Dignac (PDG de la Française des jeux) a donc pour conséquence en réalité – sous couvert d’une lutte contre le jeu excessif et le jeu de mineur – de produire plus de jeu. Habile stratège – mais certains pourraient considérer cela comme de la duplicité – le patron de la FDJ a profité du débat sur le jeu pathologique, de l’inquiétude des pouvoirs publics en matière de santé publique, de la loi sur les jeux en ligne, non pour mettre la pédale douce en matière de développement mais au contraire pour accélérer fortement sa croissance par une incitation au jeu accrue. En final la politique jeu responsable mis en œuvre par la Française des jeux va produire du jeu excessif. Les meilleures preuves de cette démonstration se situent dans les résultats de l’opérateur historique des loteries. En pleine crise économique il surperforme (+5,5 % en 2010) en dépassant pour la première fois la barre symbolique des 10 milliards. L’incitation au jeu est tel que la FDJ est même parfois – en fonction du calendrier politique – « gênée par son succès » comme l’a précisé France-Soir.

Pour allumer des contre feux vis-à-vis de cette incitation au jeu accrue, la FDJ pousse le bouchon de plus en plus loin dans le domaine du jeu responsable. La société dirigée par Christophe Blanchard Dignac a l’audace – ils se croient tout permis et ils se permettent tout – de lancer en juin 2011 « une campagne nationale contre l’addiction au jeu » Au même moment comme par hasard, Jean Luc Vénisse financé à hauteur de 2 millions d’euros par la FDJ (le site du CRJE est très discret sur ce financement) associé aux addictologues M. Reynaud et A . Belkacem sortent un fascicule : « Du plaisir du jeu au jeu pathologique, 100 questions pour mieux gérer la maladie» Et Michel Reynaud d’affirmer dans France-Soir du 6 juin 2011, après sans doute plusieurs mois d’études de terrain et d’études comparatives, que « de tous les opérateurs la Française des jeux est celui qui en fait le plus pour le contrôle et la prévention du jeu excessif. » La boucle est bouclée. La collusion d’intérêts marche à fond pour les deux parties. Plus c’est gros, plus ça marche. En cherchant bien on apprend que ce livre est publié et distribué via un mécénat …de la Française des jeux. La plupart des médias n’ont pas repris ce détail.

Comme le Centre du jeu excessif de Nantes a beaucoup d’argent, il faut bien qu’il le dépense. Il a lancé un enquête pour passer les « joueurs compulsifs à la loupe « . Marc Valleur, qui fait pourtant parti de l’Observatoire des jeux, participe à cette étude financée par la FDJ. Curieusement le CRJE semblent avoir du mal a recruté des joueurs compulsifs alors qu’ils affirment par ailleurs (dans une belle fourchette scientifique qui ressemble à un râteau) qu’il y aurait entre « 600 OOO et 1,8 million de joueurs pathologiques ! » Nous aurons l’occasion de revenir sur cette étude qui se déroule sur 5 ans. Mais en attendant nous invitons le lecteur à prendre connaissance des conditions méthodologiques fixées par le CRJE de Nantes : « Le CRJE recherche des joueurs à Paris et Colombes. Les conditions : avoir entre 18 et 65 ans, jouer au moins une fois par an, avoir joué l’année écoulée et … (la ça devient cocasse NDLR) « avoir l’impression de perdre le contrôle sur la pratique du jeu » Comme il n’est pas certain que ce protocole très scientifique ( sic) attire les joueurs le CRJE ajoute : « La participation a l’étude est indemnisée »

Autres informations, qui montrent une nouvelle fois le vrai visage de la Française des jeux : l’inflation de ses produits et les chances de gagner. L’opérateur historique profite du lancement de nouvelles formules ou de nouveaux jeux, pour augmenter fortement ses prix et diminuer tout aussi fortement, l’espérance-statistique qui permet de décrocher la cagnotte. Sur ce registre également FDJ se croit tout permis et elle se permet tout. Ainsi en 2008 le Loto passe de 1,2 euros à 2 euros. Une augmentation de 67 %. L’espérance-statistique de gagner évolue d’une chance sur I4 millions à une chance sur I9 millions. Pour le nouvel Euro Millions sorti en mai 2011, la FDJ fait encore plus fort. La probabilité de trouver les 7 bons numéros passe d’une chance sur 75 millions, à une chance sur 116 millions ! L’opérateur historique n’a pas eu le culot de dire que c’était pour lutter contre le jeu excessif qu’il changeait les règles. Il a insisté sur le pactole qui augmentait

En final chacun en conviendra la politique mise en œuvre par la Française des jeux n’a donc rien à voir avec une politique des jeux raisonnable, modérée et qui respecte sa clientèle. Elle apparaît au contraire comme une politique anti-consumériste de rentabilité accrue, qui abuse de sa position dominante et de son monopole. La FDJ agit de plus en plus comme un Etat ludique dans l’Etat Croupier, peu soucieuse en réalité de l’intérêt général et des Français qui jouent. Le PDG de la Française des jeux fait jouer – à une société qui ne lui appartient pas – un dangereux double jeu, qui risque à terme d’énerver le Président de la République et l’opinion. Cette duplicité risque également d’irriter Bruxelles et la Cour de justice Européenne. Certes, certains pourront considérer que Christophe Blanchard Dignac – responsable mais pas coupable – n’est après tout qu’un grand commis de l’Etat qui fait très bien son travail et remplit avec zèle les caisses du Trésor. Reste à savoir de quelle marge de manœuvre il dispose et si cette liberté n’est pas trop grande justement. Reste à savoir en outre si la politique des jeux de la France doit se décider à Bercy ou à Boulogne (siège de la FDJ). Reste à savoir si les excès de zèle du patron de la FDJ, sa politique expansionniste, sa boulimie et surtout sa duplicité, ne sont pas en réalité en contradiction avec la Politique des jeux responsable affichée par le gouvernement depuis quelques années, et inaugurée par Nicolas Sarkozy avec les casinos quand il était Ministre de l’Intérieur.

Dum félis dormit mus gaudet et exsilit antro*

© JP G. Martignoni-Hutin, Lyon, France, 175. Septembre 2011

* : Quand le chat dort, la souris en profite et sort du trou. Ce proverbe médiéval signifie que lorsque les chats ne sont pas là, les souris dansent. C’est à dire que lorsque les responsables font défaut, leurs subordonnés prennent toutes les libertés et la situation tourne rapidement à l’anarchie la plus totale

Posté par sillon35, le 23 septembre, 2011 à 11:51

Très intéressant.

Votre commentaire porte essentiellement sur les jeux de tirages. Vous pourriez y ajouter ceux de grattage où la politique de la FDJ a également évolué.

La FDJ souhaite sortir chaque mois au minimum 1 jeux dont le montant de la mise est au compris entre 3 et 10 euros.. fini les jeux à 1 et 2 euros.

Plus vicieux encore, la FDJ a compris qu’en diminuant son gain sur chaque jeux elle toucherait le jackpot.

Le jeux c’est le CASH coût 5 euros gain 1 chance sur 4 (nettement plus que les autres) avec des gains de 5 à 500 000 euros. Ce jeux est devenu le 1er jeux de grattage en quelques mois.

Tout ce qu’il faut pour entretenir les victimes.

En contrepartie chaque point de vente doit afficher l’interdiction de vente aux mineurs (pour couvrir la responsabilité des politiciens) et mettre en vue et à disposition un petit fascicule sur « quel joueur êtes vous ?  » avec à la fin un n° vert celui de SOS JOUEUR.