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Alors que la majorité présidentielle actuelle avait des promesses intenables et non tenues depuis 2007 (voire depuis 2002 avec les mêmes), on a l’impression, ces dernières semaines, de découvrir la réalité.
Or, quelle est la situation depuis toutes ces années ?
— Notre pays, la France, est écrasé par la Dette (1700 Milliards d’Euros), déjà dénoncée par le rapport Pébereau en 2007 (1500 Milliards), dépassant plus de 80 % du PIB (critère de Maastricht à respecter : maximum 60 % du PIB). On est très loin du compte et la tendance n’est pas favorable.
— Des déficits commerciaux (-70 Milliards à prévoir en 2011), sociaux (-20 Milliards pour la sécurité sociale) et budgétaires (-150 Milliards en 2011 et 100 Milliards prévus en 2011, soit respectivement 7.7 % et plus de 6 % du PIB alors que le critère de Maastricht impose, à tous, 3 % du PIB maximum). Il faut noter que seulement 1/4 de ce déficit annuel est dû à la situation économique (rapport récent de la Cour des comptes). Donc, le solde, soit 3/4 du déficit budgétaire annuel est causé par la mauvaise gestion de la majorité actuelle, par son absence de politique permettant la croissance (qui existe ailleurs), par ses cadeaux fiscaux injustes et injustifiés….
Pendant ce temps, avec les mêmes contraintes, d’autres pays voisins se rapprochent des objectifs de Maastricht, pour la dette et des déficits, qu’ils atteindront en 2012. Quand, crédiblement, serait-ce possible pour la France ?
En relisant une profession de foi d’un candidat, pour la Présidentielle de 2007, on peut retenir trois propositions de l’époque : « Il faut lutter contre la dette qui écrase le Pays » ; « Je veux que la France sorte de cette crise » (oui, la France était déjà en crise en 2007 contrairement à ce que certains voudraient faire croire) et « Je veux un Pays équilibré en bonne santé ». Beaucoup d’états-majors, de journalistes, d’observateurs souriaient, se moquaient, tournaient en dérision ce programme, ces orientations….
Le diagnostic et les remèdes étaient déjà au rendez-vous. Qu’a-t-on attendu pour se réveiller et s’alarmer, en 2011, à sept mois de la prochaine Présidentielle ? Tout le monde est sur le pont. Les mêmes donneurs de leçons et bien-pensants de 2007 qui avaient le sourire moqueur sur leur visage veulent maintenant donner des leçons de vertu budgétaire.
Ah oui, j’oubliais de préciser que ces propositions de 2007, aujourd’hui dans le feu de l’actualité, émanaient de François Bayrou que les Français n’avaient pas voulu élire. Préférant peut être-le rêve, les belles promesses et puis les désillusions.