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Crise de la dette : 3 principes doivent guider les candidats à l’élection présidentielle

Afin de ne pas courir le risque de perdre notre souveraineté et de ne pas accroître le poids de la dette sur les générations futures, les candidats à l’élection présidentielle doivent proposer des solutions pour réduire notre endettement.

Patrie des Droits de l’Homme et du citoyen, membre permanent du Conseil de sécurité des Nations-Unies, membre fondateur de l’Union Européenne, la France est l’une des principales puissances politiques et économiques mondiales. Paris participe à l’ensemble des grands rendez-vous mondiaux (G8, G20, rounds de l’OMC…) et utilise son influence pour co-intervenir diplomatiquement ou militairement afin de résoudre de nombreux conflits (Afghanistan, Côte d’Ivoire, Géorgie, Lybie…).

Si ces aspects démontrent que notre nation dispose d’une position privilégiée sur l’échiquier des relations internationales, elle court le risque de perdre une partie de sa souveraineté non par choix (traité de Maastricht) mais par obligation. Depuis quelques mois, les médias se font l’écho du fait que l’Etat serait soumis au diktat des agences de notation qui ont la faculté d’ôter le désormais fameux « AAA » : le précieux sésame qui permet au Trésor d’emprunter à un faible taux en vue de financer notre modèle de développement économique et social.

Si les experts croyaient avant la crise financière qu’il était éternellement possible de vivre au-dessus de ses moyens, les exemples des « GIPSIes » prouvent qu’on ne peut plus prétendre  dépenser plus quand l’état des finances oblige à instaurer un plan d’économies.

Supportant 3 décennies de déficits, fin 2010, la dette de la France culminait à prêt de 1600Mds€, soit plus de 80% du Produit Intérieur Brut alors que nos engagements monétaires nous impose un plafond limité à 60% du PIB.

La quasi-totalité du produit de l’impôt sur le revenu sert à payer les intérêts de la dette et non à financer des dépenses d’avenir telles que la recherche ou l’innovation.

De notre dette, nous n’en sommes même pas propriétaire puisqu’elle appartient pour deux tiers à des détenteurs étrangers dont l’identité n’est pas rendue publique par Bercy. De fait, l’Etat est soumis à la pression du marché et des agences de notation.

Face à une telle situation, les Commissions des finances des deux Chambres parlementaires, la Cour des Comptes et la Commission européenne prient le Gouvernement de s’engager avec davantage de détermination dans la voie durééquilibrage des budgets de la nation… en d’autres termes : la rigueur.

Cette impérieuse nécessité se concrétise aujourd’hui à travers la mise en œuvre de réformes dont les exemples médiatisés ne manquent pas : non remplacement d’un fonctionnaire sur deux, baisse ou non remboursement de certains médicaments, coup de rabot des niches fiscales, réforme des retraites, etc. Ainsi selon Didier Migaud, premier président de la Cour des comptes : « La croissance des dépenses publiques, hors impact de la crise (indemnisation du chômage) et les mesures prises pour y faire face (plan de relance) n’a été que de 0.6% et a donc très sensiblement décéléré par rapport à sa tendance des dix dernières années précédentes (2.4%) ». Si ces réformes permettent, à périmètre constant, de décélérer l’envolée des dépenses publiques, elles ne permettent pas de retrouver l’équilibre budgétaire.

Aussi afin de ne pas courir le risque de perdre notre souveraineté et de ne pas accroître le poids de la dette sur les générations futures, les candidats à l’élection présidentielle doivent proposer des solutions pour réduire notre endettement. Et ce en respectant 3 conditions : diminuer les dépenses sans impacter la qualité des services publics, augmenter les recettes sans impacter le pouvoir d’achat tout en dynamisant notre croissance.

Retrouvez cet article directement sur le blog d’Emmanuel Molinatti en cliquant ici

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Posté par Paulo25, le 11 août, 2011 à 06:48

Si je ne m’abuse , n’est-ce pas notre Président actuel , qui dans une analyse pertinente ( comme souvent !!) … déclarait il y a trois ou quatre ans , que les ménages Français n’étaient pas assez endettés ?
Quand les Français comprendront-ils qu’à la tête du pays il n’y a que des « imitateurs » , qui en restent au stade des mots , surfant sur l’actualité pour brosser dans le sens du poil , en prévision de 2012 , il n’y a que cela qui compte « faire croire que  » …et il y a près de cinq ans que cela dure . LA DETTE , où sont-ils ce qui s’en moquaient en 2007 , regardant avec condescendance et ironie celui qui en avait fait son cheval de bataille .
Faire semblant ne marche pas ( ou plus !!) , la réalité a vite fait de rattraper les illusionnistes !!