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Le XXIème siècle sera indiscutablement innovant si l’on souhaite renouer avec la croissance.
Que l’on parle de politique, de management ou de technologies, l’innovation est au cœur de nombreux questionnements dont le plus important est de celui de savoir comment assurer un niveau de développement durable et soutenable pour l’ensemble des Etats dans un contexte de mondialisation ? Cette problématique ne peut trouver de réponse sans la nécessité de repenser profondément nos modèles de production et de consommation. La montée en puissance des micro et nano technologies, le développement d’énergies renouvelables, la mise en place de véhicules hybrides sont autant d’exemples démontrant l’omniprésence et l’omnipotence de l’innovation dans nos sociétés.
Le 6ème baromètre européen du financement de l’innovation réalisé par Alma Consulting group1 dans 5 pays européens (Allemagne, Espagne, France, Portugal et Royaume-Uni) témoigne de cette prise de conscience par les entreprises européennes. En effet, selon cette étude, 69% des entreprises interrogées pensent que l’innovation est une priorité de relance et 77% ont une stratégie clairement définie en la matière. Si 59% d’entre elles envisagent d’embaucher dans les 12 prochains mois dans les services de recherche et développement (R&D) ou d’innovation, 91% des entreprises vont maintenir voire augmenter leur efforts de R&D. Autre point intéressant, 94% des entreprises ont bénéficié d’un dispositif de soutien national à l’innovation contre 29% au niveau européen.
Une récente étude intitulée « les coûts d’une Europe non innovante : leçons et perspectives » 2réalisée dans le cadre du projet européen Demeter offre également une réflexion intéressante sur les enjeux de l’innovation en termes de croissance et d’emplois.
Réalisée à partir d’un modèle économétrique macro-sectoriel, développé par un Consortium Européen (ERASME, Bureau Fédéraldu Plan, NTUA et CCIP) financé partiellement par la Commission Européenne, le modèle NEMESIS (New Econometric Model for Environmental and Sustainable development and Implementation Strategies) est construit pour répondre à deux objectifs majeurs : prévisions de court-moyen terme et étude des politiques économiques, en particulier celles relatives à la problématique environnementale et de R&D.
Cette étude indique, selon différentes simulations, qu’une politique de recherche à un taux de 3% durant la période 2010-2020 permettrait de combler en 2025 près de la moitié de l’écart de PIB avant et après la crise. Concernant l’emploi, 3.7 millions d’emplois (qualifiés et non qualifiés) seraient crées dans l’hypothèse d’une augmentation progressive des dépenses de R&D de 1.8 % à 3% de PIB entre 2010 et 2020 et un maintien strict à 3% après 2020. Il est également précisé que « l’arrêt des programmes de recherches européens (à partir de 2013) couterait chaque année au moins 0.7% de PIB et 380 000 emplois à partir de 2025 ».
Ces différents documents montrent combien l’innovation est devenue un enjeu stratégique pour les Etats. Loin de négliger le sujet, l’Union européenne s’en est saisie il y a maintenant une dizaine d’années en lançant en 2000 la stratégie de Lisbonne visant à faire de l’Europe « l’économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde d’ici à 2010 ».
Pour cela, un objectif d’investissement dans la R&D à hauteur de 3 % du PIB d’ici 2010 devait être atteint avec au moins deux tiers de l’investissement total venant du secteur privé (objectif de Barcelone). En 2002, l’intensité moyenne des investissements de R&D dans l’Union européenne à 15 était de 1,86 %. Face à ces résultats mitigés et au fossé grandissant en termes de productivité et de croissance entre l’Europe et ses partenaires économiques, le Conseil européen a décidé de relancer la stratégie de Lisbonne par le biais d’un « partenariat pour la croissance et l’emploi » ayant pour objectif de faire de l’innovation une priorité comme un facteur essentiel de la croissance.
Malgré toutes ces intentions, les investissements en R&D dans l’Union européenne n’ont que très peu évolué, s’élevant autour de 2%. C’est pourquoi le 6 octobre 2010, la Commission européenne a présenté une nouvelle stratégie intitulée « l’union pour l’innovation » – une des sept initiatives phares de la Stratégie Europe 2020 – qui regroupe 10 éléments clés 3 :
1. Les partenariats d’innovation européens
Il s’agit de mobiliser l’ensemble des acteurs d’un certain nombre de domaines visant à répondre aux défis sociétaux majeurs. Ces partenariats devront favoriser la R&D, permettre de coordonner les investissements, d’accélérer le processus de normalisation et de répondre à la demande. Un fonds d’amorçage sera crée par la Commission.
2. Tableau de bord de l’Union de l’innovation
Ce tableau de bord comprendra 25 indicateurs permettant d’identifier les systèmes et les pratiques les plus performantes en matière d’innovation.
3. Améliorer l’accès au financement
Des mesures visant à améliorer l’accès au financement seront proposées, telles que la création d’un régime de capital-risque transfrontalier ou encore le renforcement du mécanisme financier avec partage des risques (MFPR).
4. Parachever l’Espace européen de la recherche d’ici 2014
Cela s’effectuera par des politiques de recherche européennes et nationales plus cohérentes, par une réduction des charges administratives et par davantage de mobilité des chercheurs.
5. Design
Un comité directeur du design, ainsi qu’un label « design d’excellence européenne » seront créés.
6. Secteur public et innovation sociale
La Commission lancera en 2011 un programme de recherche sur ce thème.
7. Marchés publics de produits et de services innovants
La Commission encourage les gouvernements à réserver une partie de leurs budgets à la passation de marchés publics dans ce domaine et offrira son soutien en la matière.
8. Normalisation
Des propositions législatives seront faites dès le début 2011
9. Propriété intellectuelle
La Commission souhaite parvenir à un accord sur le brevet communautaire et mettre en place un marché européen des connaissances concernant les brevets et les licences.
10. Fonds structurels et aides d’Etats
La Commission appuiera les Etats membres afin d’optimiser l’utilisation des fonds structurels dans le domaine de la R&D et de l’innovation. Elle entamera une réflexion sur l’après 2013 et procédera à un réexamen de l’encadrement des aides d’Etat.
Il est à noter que la stratégie de l’Union pour l’innovation sera au centre des débats lors du 1er sommet européen dédié à la recherche et à l’innovation qui aura lieu à Bruxelles le 4 février 2011.
Si cette nouvelle stratégie se veut ambitieuse, elle ne fait toutefois que réaffirmer un certain nombre d’idées énoncées il y a quelques années qui n’ont connu que peu de réalisations. On peut cependant espérer qu’une forte mobilisation des instances européennes pourrait permettre d’accélérer les avancées en la matière lorsque certains déclarent que d’ici 2025, le poids de la Chine dans les activités mondiales de R&D pourrait rejoindre celui de l’Union européenne.
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l’innovation OUI, mais celà ne suffira pas !!!!
Il nous faut des dirigeants pragmatiques, libres et indépendants du capital, des lobbies, et animé d’une grande volonté de JUSTICE et EGALITE sociale, fiscale et pénale….
Je suis un peu désolé que trop peu de gens tienne un tel langage….
Je le fais sans intérêt particuliers, par simple citoyenneté et souci de la CLASSE d’EN BAS…..
Sortir de la crise gracé à l’innovation : Méthode ?
1)° Rendre l’EGALITE à tous les français, ce qui est la 1ère nécessité car, la France ne se redressera pas par les politiques, mais par l’ADHESION de TOUS…..Comment faire aujourd’hui sans égalité, sociale, fiscale et pénale ?
2°) Instituer une EUROPE, rigoureuse, organisée, indépendante dans l’interdépendance des états, pour l’instant ont ne fait que du « coup par coup », il faut de la prospective et du controle notamment aux frontières.
3°) Lutter contre les délocalisations : qu’on le veuille ou non, « un controle aux frontières sur la qualité et les prix » sans préférence aucune aux entreprises qui sont parties chercher de la main d’oeuvre à bas prix et qui ont créer le chomage.
4°) La « taxe protectionniste » ainsi récupérée servira à la création et le développement des PME innovantes, mais, changer le système : » par une prise de participation de l’état » controlé par le peuple…..
5°) La rigueur apportee dans la gestion sociale et fiscale : alignemement des classifications, de barèmes de rémunérations et avantages, alignement des régimes de retraites ( suppression de toutes les retraites spéciales) – suppression des doubles emplois et de la pléthore des emplois « théodules » , dans les ministères, le parlement, la présidence, et…..l’administration ou il faut un large AUDIT….
Et puis, suppression de tous les privilèges, les avantages, les exonérations d’impot, afin que tous les français paient l’impot sur tous leurs revenus (il faut cesser de parler seulement des revenus de la bourse….).avec une tranche haute pour dissuader les salaires et revenus exhorbitants….
Les ressources ainsi trouvées, permettre de doubler la recherche à l’innovation, à l’économie qui en découlera, verra la crétion de PME et leur développement pour répondre aux besoins de la demande interne…et, la crétion d’emplois……
Seuls les NANTIS peuvent et devraient être contre ???????
5)° du point de vue PENAL, pour lutter efficacement contre les scandales : suppression de l’immunité des élus, pour toutes les affaires qui ne sont pas en lien direct avec leur mission ?????
BEAUCOUP de LECTEURS DEVRAIENT SE SENTIR CONCERNES……..par la réforme nécessaire !!!! mais ??? l’intérêt personnele reste primordial ?????
voir mon commentaire complet sur médiapart :
http://blogs.mediapart.fr/cogilp : La France et l’europe moribondes …….