Démocrates de tout le pays, unissez-vous sur ce média social !
Que croyait-il Nicolas Hulot, qu’Ushuaïa allait lui ouvrir les portes de la politique comme elle lui a ouvert celle de la popularité ?
En tout état de cause, on peut dire que l’amertume de l’écolo-télévisuel atteint son paroxysme et qu’il montre son visage de mauvais perdant.
Il n’hésite pas de parler « d’immense gâchis » de son échec face à Eva Joly très largement porté par les Verts, ce qui veut dire que Nicolas Hulot se positionne comme une référence écologique, voire LA référence. Alors, il n’hésite pas à critiquer l’appareil d’Europe Ecologie Les Verts qui aurait tout fait pour lui compliquer sa tâche, le calendrier qui ne lui aurait pas été favorable, le périmètre des votants qui aurait été trop fermé pour lui… Il continue ensuite sur la procédure même du vote où le deuxième tour a commencé dès le lendemain de la divulgation du 1er tour.
Après s’en être pris à l’appareil, il s’en prend à la gagnante qui lui a flanqué une vraie déculottée : 58,16% des voix contre 41,34 pour Nicolas Hulot. Il considère en effet qu’Eva Joly a été « incapable de s’affranchir des attaques » et lui reprochant de « n’avoir pas eu de mot lorsqu’un militant lui a versé un seau d’épluchures sur la tête ». C’est vrai que les dirigeants d’EE-LV les Verts auraient pu (du) condamner officiellement cet acte.
Mais Nicolas Hulot s’est probablement savonné lui-même la planche, la veille de la grande messe à La Rochelle en reconnaissant qu’il aurait très bien pu partir avec JL Borloo. Après, il a bien essayé de gauchir ses discours mais le mal était fait.
Nicolas Hulot devrait pourtant savoir que l’échec est formateur et qu’il ne faut pas abandonner au premier échec si, bien entendu, on a des convictions à défendre…
Retrouvez cet article directement sur le blog de Dominique Lemoine en cliquant ici