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Sortie de l’euro, ou création des euro-bonds : deux hypothèses imaginées
Vu la situation économique du pays et sa dette colossale, les marchés attaquent le Franc qui se dévalue. Ex : 0,8 euro = 1 franc.
Cette dévaluation du Franc rend nos produits moins chers, stimule l’exportation et limite les délocalisations : on peut en espérer une baisse du chômage et une croissance plus forte.
Mais en parallèle, les produits (nombreux puisque la France est nettement désindustrialisée) et les matières premières importés deviennent plus chers puisque le franc vaut moins : les produits agricoles et manufacturés voient leurs prix augmenter du fait de la hausse du prix du pétrole, de l’acier,…
La compétitivité des produits français aura été de courte durée, l’avantage compétitif est nul à cause de l’inflation importée, les délocalisations reprennent.
Les produits français deviennent plus chers et les produits étrangers aussi puisqu’il faut plus de francs pour les acheter. Au final l’inflation se généralise, la consommation chute, le chômage augmente et les citoyens trinquent !
Vue la crise économique et financière mondiale et vue l’endettement des pays de la zone euro, l’euro-groupe décide la création d’une dette européenne et la possibilité pour les marchés d’acheter des « bonds du trésor » européens.
Les dettes nationales sont totalement ou partiellement converties en dette européenne.
La dette européenne est adossée à la deuxième économie mondiale avec 15,7% du PIB mondial. On peut croire en une confiance forte dans les euro-bonds et par conséquence avoir des taux qui baissent.
Le refinancement est plus aisé avec des taux de crédit plus bas ainsi le coût de la dette pèse moins sur les états, une rigueur budgétaire est alors plus facile à mettre en place sans risquer de tuer la croissance et d’assommer les consommateurs avec des taxes exorbitantes.
La vision à plus long terme s’éclaircit, l’hypothèse d’un défaut d’un des pays de la zone euro s’éloigne, la confiance revient.
La stabilité retrouvée est plus propice à l’investissement productif comme à l’investissement en recherche et développement, les productions françaises et européennes deviennent plus innovantes. La confiance et l’offre de nouveaux produits stimulent la consommation. Tout ceci peut amener à court terme à une baisse du chômage.
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Si nous sortions de la zone euro, les intérêts que nous aurions à payer pour notre dette seraient multipliés par 10 au moins ! Comme le montant de l’impôt sur le revenu sert à payer les intérêts de la dette, le multiplierait-on également par 10 ?