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L’élection présidentielle 2012 est déjà dans tous les médias, avec son lot de rumeurs et de petites phrases, les premières promesses aussi mais peu de débats, que voulez-vous, c’est ça les médias immédiats combinés avec la société du spectacle.
Cette élection repose sur le triptyque, une personne, son projet et le pays. Cet alliage subtil s’appuie sur un constat objectif de la situation du pays dans son environnement (la Vérité), sur une vision pour demain (la volonté du projet) et la capacité du futur(e) président(e) (voila que j’écris en EELV !…) à mener la nation.
Comme pour tout recrutement, il faut préalablement définir le poste, y coller des qualités pour tenir la fonction et ensuite passer les entretiens avec la grille et les filtres qui permettent de découvrir le meilleur pour ce travail.
Par ces temps agités, ces crises systémiques sans pilote, ces quotidiens rendus difficiles et nos horizons très gris, nous aurons besoin d’un cap sur le long terme pour retrouver envie et cohésion nationale. Des qualités requises pour le poste s’imposent déjà :
Cohérence, authenticité, courage de dire la vérité sont les premières qualités que j’utilise pour filtrer les candidats potentiels dans cette période de décantation pré-électorale.
– Bien sur, François Bayrou a montré à travers sa démarche et ses propositions depuis 2002 qu’il avait ces qualités.
– Jean-Louis Borloo essaierait-il de marcher dans les traces de Bayrou s’il avait eu son poste de premier ministre ? Non, et cela prouve qu’il est aujourd’hui incohérent, qu’il perd son authenticité et qu’il n’a pas eu la vision nécessaire. Seulement le courage du vexé.
– Puisque Borloo veut incarner une deuxième droite, il sera confronté à son ancien patron, Nicolas Sarkozy qui pense, lui, être seul candidat à droite. Courageux, il l’est mais pas pour dire la vérité, pour dire des bouts de vérités opportunes, de l’instant, celles qui font briller, celles qui plaisent tendance sondage. C’est donc un tourbillon d’incohérence depuis 4 ans, en cela c’est son authenticité et sa cohérence car la fin justifie les moyens.
– Le populisme semble être un de ses moyens, la réponse simpliste (YAKA) à des sujets complexes. « Les terres frontistes » et la vague bleue Marine adepte du principe, diffusent quelques vérités sur fond de racisme ancré, de repli identitaire pour rapidement parler à ceux qui souffrent des crises ou qui ont peur de l’avenir. Cohérence de la filiation, authenticité extrême masquée par des sujets laïcs, républicains…
– Passons à gauche, le club des 6 n’est pas publié par la bibliothèque rose car la primaire PS, malgré les démentis manifestes de tous les protagonistes qu’il n’y aura pas de primaire ad hominem et déchirante (démentis révélateurs d’envies carnassières…), risque bien de finir comme le congrès de Reims, car quand on s’est traités de voleurs et de tricheurs, difficile de faire réellement cause commune ensuite. Chacun semble assez cohérent et authentique dans le courant qu’il incarne au sein du parti, il y aura donc un problème au moment d’incarner le projet commun. On en revient toujours aux tourbillons créés par les courants divergeants. Un discours de vérité peut-il naitre ? Je ne le crois pas.
– Toujours à gauche (puisqu’EELV choisit de changer la politique et la société en s’ancrant à gauche), Eva Joly fait-elle montre de ces qualités ? A cohérence, je préfère opportuniste ambitieuse même si elle est très cohérente dans l’appropriation du discours ultra-gauche pour plaire et remporter ainsi la primaire EELV. Courageuse, on peut le penser, authentique, je ne sais pas.
– Encore un peu plus à gauche, Jean-Luc Mélenchon assume un parcours cohérent, assez authentique même si son discours/projet du Front de gauche se fonde sur sa vérité, la vieille idéologie communiste.
Je fais volontairement l’impasse sur quelques autres candidats ; il y aura, je le crois, moins de monde qu’en 2007.
Ainsi, selon ces 3 critères, discours de vérité, cohérence de la parole et des actes, et authenticité de la démarche, passe en tête cette première étape de sélection, François Bayrou, ensuite JL Mélenchon, après peut-être, Valls, Hollande, puis le peloton décroché Joly et Sarkozy.
A suivre et à compléter pour analyser ce complexe alliage personnalité/projet/pays.
Retrouvez cet article directement sur le blog de Philippe Fintoni en cliquant ici
Comment choisir un candidat ?
Voilà une question très difficile : je dirais (si les programmes étaient sincères et réalisables) sur leur programme ! ce serait facile
MAIS tous les programmes sont électoralistes et remplis de promesses mensongères et irréalisables.
C’EST POURQUOI :
Je choisirai mon candidat en fonction de son langage d’égalité entre tous les travailleurs (vis à vis du salaire, des avantages et de la retraite) ce qui veut dire :
– une grille de salaires et avantages identique pour tous (fonctionnaires et privés) – Une classification identique pour tous, fonction du travail effectué, de la pénibilité, de la conscience professionnelle déployée.
– Une retraite avec les mêmes critères d’attribution pour tous, ce qui implique la suppression de tous les régimes spéciaux et un alignement général.
– La suppression de tous les privilèges
Sur le PLAN FISCAL, l’égalité de tous devant l’impot appliqué sur tous les revenus et, une imposition dissuasive sur les très hauts salaires indécents…
Sur le PLAN PENAL, l’égalité de tous les citoyens devant la justice (pas une question d’argent !) – une justice totalement indépendante – la suppression des immunités pour tous les élus pour les affaires indépendantes de la mission confiée.
Autour de l’égalité pour TOUS : sociale, fiscale, pénale, je souhaiterais que tous les candidats s’expriment ?
Or, pour l’instant probablement demain aussi, aucun ne tient un tel langage, parce que les uns et les autres défendent les privilèges dont les leurs…..
@gilco, vous confirmez le critère : discours de vérité et on peut donc ajouter le critère d’égalité (équité – des droits & devoirs) dans le projet.
Moi je choisirai celui ou celle qui alignera les salaires, les retraites, les avantages, sur la situation des salariés les mieux lotis.
Par exemple, le privé bénéficie du calcul de la retraite du public et le public des salaires du privé.
Sur le plan fiscal une plus forte progressivité de l’impôt avec une dernière tranche à 100%.