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Enfin, la fumée blanche est sortie du sommet européen à Bruxelles: la Grèce est sauvée d’après tous les commentateurs.
Cette version des choses n’est pas totalement fausse: le politique donne enfin le La aux girouettes de l’économie perdues jusqu’à présent parmi les vents des rumeurs soufflés par les spéculateurs. Même si l’accord peut prêter le flan à la critique, nous avons enfin une vraie position européenne.
L’Europe dépend du bon-vouloir allemand… impulsé par la France
Enfin, Angela Merkel a donné son feu vert pour qu’une vraie décision d’aide à la Grèce soit prise. Il a fallu pour cela qu’elle accorde ses violons avec Nicolas Sarkozy dont on connait le goût pour ce genre de tour de force politique.
En attendant, nous avons été déstabilisés par l’incapacité européenne a prendre une décision en commun. Cela fait des semaines que tout le monde demande aux chefs d’États et de gouvernements de prendre position. Or sans l’Allemagne, ce n’est pas possible. Or, sans l’entrainement de la France, l’Allemagne succomberait à la tentation de se croire auto-suffisante économiquement.
Les citoyens européens bien loin des négociations diplomatiques
Toute la journée, les envoyés spéciaux des télévisions et des radios ont attendu la fumée blanche. Ils n’avaient aucune information à donner. Les négociations diplomatiques demandent le secret jusqu’au résultat final.
À la sortie du sommet, chaque reporter est allé à la conférence de presse de son représentant national, fragmentant les prises de positions. De toute façon, celles-ci sont commune puisque le texte obtenu est le fruit d’un consensus.
En attendant, les citoyens ne peuvent pas se sentir totalement concernés par ce sommet. En effet, les négociations avaient surtout pour objet de rassembler sur une même ligne les intérêts nationaux divergeant. C’est du reste ce qui explique qu’il ait fallu des semaines pour aboutir à cet accord.
Or le citoyen, lui, ne peut se définir qu’en fonction d’orientations politiques et non pas d’intérêts uniquement nationaux. On le voit bien du reste dans la réaction des leaders socialistes. S’ils saluent tous l’accord, ils proposent d’orienter l’économie européenne vers la relance plutôt que le contrôle budgétaire.
L’Europe des Nations, cette Europe diplomatique, peut donc arriver à des petites solutions, pas à pas. Mais est-ce vraiment ce que les citoyens attendent de l’Europe ?
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Je suis bien d’accord avec vous. Des petites solutions, mais pas à pas… Pas assez vite en tout cas pour ne pas se faire déborder par une Histoire galopante. C’est bien le fond du problème aujourd’hui.