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Quelle sera la nature de notre « printemps » occidental ?

L’éclatement de la bulle immobilière américaine en 2008 impose aux Etats européens d’adopter des plans de rigueur et ce, qu’ils appartiennent ou non à l’Union Européenne, ou non à la zone euro. Preuve que la Grèce n’est pas le seul mauvais élève.

Chacun constate également que la « théorie des dominos », rejetée au 1er trimestre 2010, crainte au second, est aujourd’hui fondée tant pour les Etats que pour les banques.

Ainsi, la théorie de l’interdépendance des Etats nous confirme que tout pays confronté à une crise financière impose à ses partenaires économiques les répercussions de ses propres difficultés.

Oui, nous vivons dans un monde globalisé où nos économies dépendent les unes des autres.

Est-ce la faute de la mondialisation ? Souvenons-nous que les décisions de l’OPEP d’augmenter le prix du baril de pétrole, dans les années 70, a eu pour conséquence une crise planétaire ; et ce alors que nos économies n’étaient pas encore mondialisées : le mur de Berlin divisait alors les deux blocs.

Que pouvons-nous présager ? 2011 n’est sans doute pas une année de reprise mais d’aggravation de la crise : l’Europe, avec l’aide du FMI, multiplie les plans de sauvetage sans aucune assurance de résultats. Bien au contraire, la situation grecque se détériore continuellement…

Que pouvons-nous proposer ? Sans équivoque, le refus de la restructuration de la dette grecque afin de ne pas engendrer une crise de confiance mondiale bien plus importante que celle liée à la faillite de Lehman Brothers. Assurément de repenser la stratégie du FMI visant à exiger des plans d’austérité sur des cycles courts qui provoque de la récession et non de la croissance.

La première limite de cette proposition réside dans le fait que toute politique d’allongement des cycles d’austérités (pour les rendre moins violents) signifierait que le Politique accepte, officiellement, de sacrifier une génération. Mais n’est ce pas ce que constatent de nombreux jeunes à travers l’Europe avec l’expression des « Indignés ». Et plus largement, n’est-ce-pas ce que constatent l’ensemble des générations confrontés à la crise… l’échec de la mondialisation.

La deuxième limite réside dans le fait que l’économie ne peut, seule, répondre à la crise morale imposée par ceux qui placent l’argent et non l’Homme au centre de leurs préoccupations.

D’habitude, j’aime citer le général De Gaulle qui alertait quant au fait que « la politique économique de la France ne se fait pas à la corbeille », et Cicéron qui assurait que « les finances doivent être saines (…) de peur que Rome ne tombe en faillite ».

Aujourd’hui, face à cette crise morale dénoncée par les « Indignés », je souhaite faire référence à l’un des « Sept Sages » qui a instauré la démocratie en Grèce. En -593avJC, alors qu’Athènes subit une grave crise agraire, Solon modifie en profondeur le fonctionnement de la cité. Il interdit la servitude pour dettes et efface ces dernières. Mais surtout il réforme le corps civique. L’accès au pouvoir était déterminé par l’appartenance à des classes, celles-ci ne seront plus simplement déterminées par le sang mais par la richesse. Un rôle militaire est également attribué à chaque classe. Surtout Solon donne un pouvoir à la Boulé, assemblée jusqu’ici purement consultative. Enfin la création de l’Héliée, tribunal populaire, permet à tous de participer à la justice de la cité.

En -593avJC, une crise agraire a donné naissance à la démocratie. En 1929, un « jeudi noir » a permis à Hitler d’accéder au pouvoir quatre plus tard. En 2011, chacun peut se demander quelle sera la nature de notre « printemps » occidental ?

Retrouvez cet article directement sur le blog d’Emmanuel Molinatti en cliquant ici

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Posté par loustau, le 21 juillet, 2011 à 12:13

depuis mars je dis que l’on aura une fin d’été et un automne européen, nos dirigeants ne veulent pas voir qu’on en a ras le bol:administrations souvent difficiles, prix de la nourritute trop élevés pour nos retraites et les bas salaires des gens seuls notamment, difficultés pour se déplace, pour payer son logement l’électricité, le gaz etc etcJe souhaite qu’un député fasse une liste de ce qu’il ya a payer avec une retraite et on verra combien il lui manque, je militerai donc pour un appel a la révolte