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Certes, l’état actuel des déficits vient essentiellement des décisions irresponsables de ce gouvernement et des précédents, et non de la crise (comme le racontent les ténors UMP).
« Nicolas Sarkozy est un pyromane qui se prétend pompier« , selon Michel Sapin (PS).
Certes, l’état actuel des déficits vient essentiellement des décisions irresponsables de ce gouvernement et des précédents, et non de la crise (comme le racontent les ténors UMP).
« On est loin de l’interdiction des déficits que voulait François Bayrou, en 2007, mais ce serait tout de même un engagement« , comme l’écrit la chroniqueuse de RTL.
Certes, la vague loi de programmation qu’annonce le gouvernement est du flan, guère mieux que son annonce de ne pas fermer de classes à la… rentrée 2012. C’est une façon de passer le mistigri à la législature suivante, de retarder une fois de plus les décisions sérieuses. Il faudrait faire bien plus simple.
Certes, même les propositions de François Bayrou en 2007, qui auraient suffi s’il avait été élu, à éviter la dégringolade, ne suffiraient plus aujourd’hui. Nous voulions « l’interdiction pour un gouvernement de présenter un budget en déficit de fonctionnement, hors période de récession » : maintenant il faudra probablement dégager un excédent en pleine période de récession, ou du moins, de stagnation. Pour pouvoir continuer à payer les salaires et les retraites.
Certes, nous avons encore de la chance, de devoir seulement dégager un excédent. Si nous étions dans la situation de la Grèce, c’est 6 points de PIB d’excédent qu’il nous faudrait dégager pour éviter la faillite, ce qui équivaudrait à 280 milliards de recettes supplémentaires (par rapport aux 8 points de PIB de déficit, actuels), soit 5 fois le montant de l’impôt sur le revenu.
Donc, le projet de loi du gouvernement présenté pompeusement comme une « règle d’or », c’est un colifichet en plaqué, qui ne nous mènera pas bien loin.
« On est loin » d’une solution…, « mais ce serait tout de même un engagement« .
Et justement pour cette raison, parce que c’est un petit engagement, la gauche devrait avoir le courage de le voter, plutôt que de se cacher derrière son petit doigt politicien.
Si elle arrive au pouvoir demain, à elle aussi, on demandera des comptes sur la faillite.
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