Démocrates de tout le pays, unissez-vous sur ce média social !
Les Etats en faillite virtuelle totalisent le tiers de la valeur produite sur la planète.
Georges Ugeux vient de publier un nouveau billet, « Agences de notation: la grande hypocrisie des Gouvernements », qui dit en bien mieux, bien plus clair et bien plus développé ce que votre serviteur écrivait ici.
La conclusion, moins technique, est tout aussi claire :
Tout cela est le résultat d’accords passés entre Nicolas Sarkozy et Angela Merkel sur une plage à Deauville. Ils entreront dans l’histoire comme les dirigeants les plus nocifs de l’histoire de l’Eurozone.
La confiance dans les dirigeants politiques européens n’existe plus.
C’est de courage que nous avons besoin, pas d’hypocrisie.
Un commentateur estime « la suite… facile a deviner: défauts souverains en cascade, suivis de crise financière (2ème partie) avec faillite de banques en cascade, suivies par une grande dépression qui durera 20 ans », ce qui lui « rappelle un peu la république de Weimar », qui dura moins que ça.
C’est certes le pronostic le plus probable, solidement étayé par de nombreux autres exemples (même sans défaut souverain, car ce qui joue ici est la perte de confiance dans l’économie, la perte de valeur des choses) : le Royaume-Uni des années 70, le Japon depuis 20 ans, etc.
L’évolution vers des régimes militaro-policiers est alors, elle aussi, probable, car c’est le moyen pour l’Etat d’imposer l’ordre sans argent. Mais elle n’est pas certaine. Ni le Royaume-Uni des années 70, ni le Japon d’aujourd’hui, ne sont tentés d’aller dans ce sens.
Une particularité de cette crise est que presque tous les grands Etats industrialisés non pétroliers sont en faillite virtuelle (ils ont une dette non remboursable), sauf l’Allemagne, la Finlande et quelques autres.
Il s’agit donc bien d’une crise systémique — mais elle n’arrêtera pas toute la planète. Le pétrole continuera à sortir des puits. Le blé continuera à pousser dans les champs de blé ukrainiens, la canne à sucre et à éthanol dans les plantations brésiliennes, les milliers de tours continueront à grimper dans le ciel de Shanghaï.
Les Etats en faillite virtuelle totalisent le tiers de la valeur produite sur la planète. Admettons que la crise réduise d’un quart leur pouvoir d’achat sur le marché mondial : ça ne fera que -8% ou -9% de débouchés pour les exportateurs du reste du monde. Un écart qu’ils rattraperont en un ou deux ans de croissance de leurs propres pays.
Au FMI, les Etats en faillite virtuelle sont majoritaires : comment pourraient-ils se sauver les uns les autres ? Ils dévalent ensemble la même pente.
Je vois grosso modo trois scénarios possibles:
Tant qu’il y a de la vie…!
Retrouvez cet article sur le blog de FrédéricLN en cliquant ici