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Grèce : l’inéluctable faillite d’un membre de la zone euro

Le plan d’austérité mis en place par le gouvernement ne permet pas au pays de sortir de la crise.

Premier état de la zone euro  à obtenir un plan de sauvetage de 110 Mds€ en mai 2010, avant la mise en place du FESF, l’économie grecque continue de subir les conséquences de la crise comme si les mesures d’austérités n’étaient qu’une rustine sur une jambe de bois : la dette publique représentait 110% du PIB en 2008, 126% en 2009, 142.8% en 2010  et serait de 150% en 2011 contre 60% autorisés par le pacte de stabilité monétaire européen .

De fait, le marché anticipe une perte d’au-moins 30% sur la dette souveraine grecque du fait d’un défaut de paiement d’Athènes . Afin de pallier ce risque, le gouvernement grec a décidé de recouvrir 50Mds€ d’ici à 2015 en privatisant l’ensemble des secteurs publics : électricité, téléphonie, chemins de fer, usines d’armement, ports, aéroports…

A cela s’ajoute depuis juin 2011 de nouvelles mesures d’austérité consistant, à salaire moindre, d’imposer une augmentation du temps de travail des fonctionnaires à 40 heures hebdomadaires contre 37.5 actuellement , à imposer davantage tout grec gagnant plus de 12.000€ annuels pendant 4ans avec un effet rétroactif pour l’année 2010, à baisser les pensions de retraites des moins de 60 ans, ou encore à augmenter la TVA dans la restauration de 10 points à 23% … et ce du fait d’une pression constante du FMI et de l’UE.

Une stratégie qui apparaît de plus en plus comme de l’acharnement thérapeutique puisque la récession serait de 4% en 2011, que la Troïka (UE, BCE, FMI) envisage une nouvelle perfusion estimée à 120Mds€ d’ici à 2014, que des analystes anticipent une restructuration de la dette (350mds€) ayant pour conséquence que la Grèce ne soit plus membre de la zone euro afin qu’Athènes puisse dévaluer sa monnaie.

Une solution préconisée par le ministre allemand des Finances qui souhaite « une contribution chiffrée et substantielle des détenteurs d’obligations » et par le président de la BCE (Jean-Claude Trichet) qui considère « une telle solution comme appropriée » et ce contrairement à son successeur (l’actuel gouverneur de la Banque d’Italie) Mario Draghi . Suite à ces préconisations, le 13 juin, Standard n’ Poor’s a noté Athènes « CCC ». La Grèce est aujourd’hui le pays le plus mal noté de la planète, à 3 crans de la note « D » qui est synonyme de faillite irréversible .

 

Retrouvez cet article directement sur le blog d’Emmanuel Molinatti en cliquant ici

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Posté par Hyeronimos vialatis, le 17 juin, 2011 à 14:27

En situation de sortir de la zone euro quel coût pour reformer un drachme… Étalonné sur quelle valeur? N’a t’on donc rien appris de serpent monétaire des an 70 – 80? De mm on occulte l’aide européenne massive pour l’entrée de la Grèce dans la communauté économique de son adhésion a la zone euro placebo sur une jambe de bois alors Espagne et Portugal demain et pays de Europe centrale al’horizon 2017? L ère libérale réagi tachter n est plus de mise il fo une plus forte régionalisation pour que la. Balance soit excédentaire …un modèle nippon plutôt qu’occidental est préconisé a savoir : convaincre tous que un existe ! Pour que l’ensemble existe! C est comme si la Californie faisait sessetion de US par son bilan ….