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Aide de la Commission aux agriculteurs: les Etats sont-ils vraiment les gentils dans cette histoire ?

Les dirigeants européens jouent à fond la carte de l’intérêt national pour demander toujours plus à l’Europe sans contre-partie en face.

Dernier exemple : la Commission européenne a proposé mardi 7 juin de débloquer une aide de 150 millions d’euros en faveur des agriculteurs européens suite l’effondrement des ventes sur les marchés du fait de l’affaire de la bactérie tueuse, aka Eceh, l’ennemi public européen du moment. Malheureusement, c’est une grille de lecture bien spécifique qui se fait jour.

Les Etats demandent toujours plus à l’Europe quand ça va mal

En effet, dans Challenges, on peut lire les déclarations suivantes : « C’est déjà un premier geste », s’est réjoui le ministre français de l’Agriculture Bruno Le Maire, ajoutant que ce n’était « qu’une base de départ ». « Pour l’Espagne, ce n’est pas assez », a tranché la ministre espagnole Rosa Aguilar.

Les Etats vont donc faire la course à l’échalote pour demander que le budget européen donne plus à leurs agriculteurs. Or, dans le même temps, on oublie bien sûr de remarquer que ces mêmes Etats se sont prononcés contre toute augmentation du budget européen… alors qu’ils sont incapables quand ils sont seuls de faire face à des problèmes du genre de la bactérie tueuse.

L’UE encore une fois dans le rôle du méchant

L’Union européenne au travers de la Commission joue le mauvais rôle et les Etats incarnent en attendant les bons soldats qui vont défendre les intérêts nationaux à Bruxelles. La Commission européenne se trouve les mains liés par la juxtaposition de demandes de dirigeants nationaux alors que le problème est à dimension européenne. Surtout que les Etats font tout pour ne pas trouver d’accord entre eux : l’Allemagne ne veut pas aider les agriculteurs espagnols alors que Madrid et Paris ne veulent pas être seuls à porter le poids de la crise agricole qui ne fait que commencer.

L’Europe confédérale et intergouvernementale n’existe plus dès qu’il s’agit de mettre la main à la poche rapidement. En revanche, elle sait très bien demander des sous à Bruxelles…

 

Retrouvez cet article directement sur le blog de Fabien Cazenave en cliquant ici

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