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Lettre ouverte à Frédéric Mitterrand, Ministre de la Culture.
Dès lors, nous parlions d’adresser un courrier à Frédéric Mitterrand, ministre de la culture et de la communication, pour lui faire part de nos remarques. Je ne sais pas si mon choix est le bon, mais ce courrier sera sous la forme d’une lettre ouverte.
Le mardi 8 février 2011, à l’occasion de l’ouverture des cinquièmes Journées d’économie de la Culture et de la Communication, vous avez affirmé que « la manière dont le numérique s’associe à la culture et aux médias est importante pour le ministère ».
Toutefois, et c’est là le véritable objet premier de cette lettre, nous sommes quelques-uns à regretter une chose : on ne peut pas accéder à tous les documents de façon illimités et gratuite. En effet, seuls certains documents et quelques extraits sont disponibles gratuitement tandis que pour le reste il faut payer.
Je pense, en ce qui me concerne, que la culture et l’histoire doivent être accessibles à tous – je crois que cette ligne est la vôtre également – et cela gratuitement. Devoir donner de l’argent pour consulter une partie de notre patrimoine audiovisuel est presque un crève-coeur !
En ce sens, Monsieur le Ministre, je vous fais une proposition claire et précise que j’aimerais vous voir étudier : rendre gratuit tous les documents de l’INA en particulier, et tous les documents historiques et/ou culturels en général, pour un maximum de personne (élèves, étudiants, enseignants, etc) à défaut que ça soit pour tous.
Ensuite, comme je l’ai sous-entendu précédent, ce courrier à un second objet : la fuite des émissions culturelles du PAF et notamment de France Télévisions. En effet, et entre autre, je déplore que l’émission « Face aux Français » – avec Guillaume Durand – ne soient pas reconduite à la rentrée et que « Ce soir (ou jamais !) » – avec Frédéric Taddeï – devienne une émission hebdomadaire au lieu de quotidienne.
Ce sont là deux exemples de programmation que je juge de très bonne qualité (bien qu’à une heure assez tardive …) et dont la mise à l’écart me dérange. Ces plateaux voient se tenir des débats et des conversations que je rêve de voir plus à la télévision. Dès lors, je me pose la question : n’est-ce pas l’un des rôles du service public audiovisuel que de fournir ce genre de choses ? Je le pense et j’espère que votre façon de pensée rejoint la mienne.
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de ma très haute considération.