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Osez suspendre notre Jardin Européen

Que l’Europe soit ! Nous la voyons, nous la sentons, et pourtant… De mots en maux, de points en poings, de voix en voies, et pourtant… Des écueils persistent et signent, de multiples problèmes l’assaillent.

Puisée aux sources du Fédéralisme, embellissant notre avenir, l’Europe porte le projet communautaire, humaniste, libéral et durable. Sublimant notre odyssée, comme un voile de soie, le vent frais des Plages du Débarquement caresse ma peau, le souvenir du blanc cimetière de croix et d’étoiles altère ma mémoire, l’audition de l’Ode à la joie me console.

Intrigante ! Intriguée ? L’intelligentsia est une caste codée, laquelle de facto la jubilation des pouvoirs, intrigue. N’ayant de cesse de transformer la société, l’intelligentsia se caractérise par un fort développement culturel, par la médiatisation et par la proximité avec les élus de la République. Souvent décrié, « l’honnête homme » est influent en coulisse, conseille le décideur politique dans un cabinet cossu, oubliant les sarcasmes étiquetés « Marquis de Sade » ou le fameux  » Luxe, calme et volupté ». Sous l’impulsion des classes créatives, fussent-elles éclairées, sont nées l’anticipation et l’accompagnement des mutations économiques, sociales, environnementales et sociétales. Accepter l’inacceptable. Notre nec plus ultra  » Weltanschauung » doit satisfaire l’opinion publique, eu égard les forts enjeux supra nationaux. Repousser aux calendes grecques le populisme, le nationalisme, le fascisme, le fanatisme et l’euroscepticisme. Maintenir allumée la flamme humaniste, libérale et durable pour que ce bonheur puisse être atteint. « Penser vrai, agir juste ». Si le bonheur d’une Europe m’était conté, comme les Pères fondateurs la conçurent.

« L’homo europeanus » exprime un besoin accru de libertés individuelles. L’orientation communautaire aurait pour fondation la fluidité et le partage de l’information, l’osmose européenne et une dynamique libérale avec une composante sociale. Si les libertés individuelles des européens sont accrues, le fonctionnement démocratique de l’Union européenne n’en sera que plus efficace. Le Parlement européen, bras législatif de l’Union européenne, élu au suffrage universel direct, exprime une vision et il sauvegarde les intérêts de 500 millions de citoyens européens.

Notre Jardin Européen, nous devons le cultiver ! Le point de départ des débats sur l’identité européenne repose sur l’idée qu’une communauté politique a besoin d’un ensemble de valeurs et de références communes pour la garantie de sa cohésion sociale, de sa prospérité économique et du « bien vivre ensemble ». A la lumière du passé éclairant l’avenir, il est souhaitable de creuser un sillon européen vertueux, solidaire, durable, sincère et absolu. Nul besoin de rêver l’illusoire, mais de sceller sa propre destinée dans la noble veine de l’administration de la cité. Les élites conseillent, les décideurs tranchent, le peuple gronde, la polémique enfle. Faire entendre l’unicité de nos voix et incarner pleinement « l’accord parfait majeur » au service de l’intérêt général européen.

Dépositaire légitime de l’idéal fédéraliste, notre génération de transition appelle à la création d’un CODEX européen durable, juste et visionnaire. Aux relents xénophobes, les discours scabreux des populistes fleurissent comme la mauvaise herbe sur les ondes du web. La saison de l’espérance est le printemps ; pendant que les Arabes et les Perses transforment la conquête des libertés en emplois, en pouvoir d’achat et en croissance économique, les Catholiques célèbrent dans la joie la Résurrection du Christ. L’exaltation de la liberté et la vision démocratique sont écrites à l’encre du sang versé dans le sable. Une page s’est tournée. Déchu, le tyran parade en vain dans les rues, refusant de plier sous les coups de boutoirs. Au son du canon, ce sont unanimement les pays de la rive sud de la Méditerranée, sous l’éveil du désir enfoui, de choisir le camp de la liberté et de la démocratie. Une société oblitérant les libertés est maintenue en état de sous-développement, l’ordre étant une condition nécessaire à la préservation des libertés. Exalté ! Exaltant !

La révolution écologique est en marche au sein de « l’empire normatif » qu’est l’Union européenne. Plus largement, la révolution écologique s’inscrit dans la rupture avec l’actuelle gouvernance, trouvant un compromis entre deux rapports en dualité tels que « temps courts/temps longs » et « libertés/contraintes ». C’est à l’unique condition que d’inverser la rareté, que fécond et durable, sera de nos mains bâti ce modèle de développement unique. De nouvelles voies de reconversions industrielles s’ouvriront à l’aune de l’énumération qualitative et quantitative de nos ressources naturelles. L’exploitation des sols bitumeux est malsaine pour l’être biologique comme pour l’eau en cette irréversible fin annoncée de l’ère du pétrole.

« Autopsie d’une crise annoncée » ? Il convient de faire émerger des solutions novatrices. Un objectif prioritaire de l’avenir économique de nos sociétés européennes est la réciprocité, le juste partage des richesses pour remplacer la croissance infinie et l’accumulation désordonnée de profits détruisant la pérennité de nos écosystèmes européens. Au sein de l’Union européenne, mettons en pratique une économie solidaire favorisant un système dont la vocation est le financement de l’économie et non la spéculation, étendons les principes démocratiques à l’Europe médiatique, juridique et économique, garantissons l’égalité et la parité aux femmes européennes, offrons la liberté de conscience et de parole aux peuples européens et la possibilité d’une laïcité exemplaire. A l’espace territorial européen se superpose l’espace numérique européen au sein duquel évoluent la libre pensée, la libre expression et le libre accès informatif. Pouvoir communiquer par l’entremise des web médias s’avère l’art littéraire moderne par excellence. Que le cyberpugilat commence. Comme un trésor oublié aux abords du village pluriel, les cyberstructures, instruments numériques, ont un impact direct sur la diffusion de la culture européenne. L’éclosion naturelle du responsable public du futur ne prendra forme qu’à la condition d’utiliser avec loyauté et avec transparence ses lieux de communication, ouvrant une ère numérique nouvelle.

Non sans amertume la montée du populisme est une réalité au sein de l’Union européenne. S’ébrouant nerveusement, les populistes piétinent sottement ce « petit coin de paradis », qualifié sans destin ni avenir, aussi communautaire soit-il. Acrophobes, ils instrumentalisent la peur du vide, passant en revue l’intégralité du registre: islamophobie, refus de l’élitisme, rejet de la fiscalité, euroscepticisme et cætera. Selon leurs dires, le Fédéralisme conduit à la bévue : la peur du déclassement, la chute de notre niveau de vie, la perte de nos identités nationales et cætera. La vie de l’être biologique est dure à la mesure de sa lutte pour sa survie sur terre. Les « nœuds de résistance » sont difficiles à dénouer de facto une opinion publique frileuse et une épineuse traduction politique du projet.

« PENSER VRAI, AGIR JUSTE »

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