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En ce 6 mai 2011, chacun fêtera à sa manière le quatrième anniversaire de l’élection du Président Sarkozy. Pour ma part, à moins d’un an de l’échéance présidentielle, j’ai décidé de tirer un premier bilan en matière de finances publiques.
Dans son programme pour l’élection présidentielle de 2007, Nicolas Sarkozy affirmait vouloir ramener en cinq ans la dette sous les 60 % du PIB alors qu’à la fin du premier trimestre 2007, elle était à 64,9 %. L’effort n’était pas considérable lorsque l’on connaît le montant exorbitant des « niches fiscales », dont certaines ont été créées sous ce quinquennat et sont constamment critiquées par la Cour des comptes (bouclier fiscal, TVA restauration…).
Concernant la maîtrise de nos finances publiques, comme pour le pouvoir d’achat, l’échec est cuisant. Pour se dédouaner, le Président et son gouvernement affirmeront que la France a dû faire face à la crise financière et économique de 2008, que les collectivités locales ne maîtrisent pas leurs dépenses…
Prenons les chiffres et nous constaterons que Nicolas Sarkozy manipule l’opinion : 80 % de la dette française est du fait de l’État et de ses organismes divers d’administration centrale (ODAC). En qualité de Ministre de l’Intérieur, il faisait déjà dire aux statistiques de la délinquance ce qui l’arrangeait. Il perpétue la tradition avec les comptes publics.
À la fin 2007, la dette de l’État (hors ODAC) s’élevait à 933 milliards d’euros puis elle a crû trimestre par trimestre, année par année (1 041 Md€ fin 2008, 1 168 Md€ fin 2009 et 1 245 Md€ fin 2010). Sous la présidence Chirac, le déficit atteignait généralement 45 à 55 milliards d’euros, soit l’équivalent du produit de l’impôt sur le revenu.
Sarkozy nous avait promis la « rupture » et il ne s’est pas trompé puisque nous avons connu des déficits abyssaux (56 Md€ pour 2008, 138 Md€ pour 2009, 136 Md€ pour 2010) supérieurs au produit de la TVA ces deux dernières années. En quatre ans, le déficit global a atteint près de 320 milliards d’euros soit l’équivalent du budget annuel français.
À titre de comparaison, fin 2010, la dette nette (et non le déficit) des collectivités est de 161 Md€. Ce que les 37 000 collectivités ont dépensé en trop en 30 ans, l’État l’a quasiment fait l’année dernière. Chapeau !
Rapportée au PIB, la dette française a atteint 81,7 % soit 16,8 points de plus en quatre ans. Force est de constater que si l’État a dû faire face à la crise économique, il devra dorénavant faire face à une crise financière publique qui pèsera sur la croissance. Espérons simplement que les taux d’emprunt sur les marchés n’augmentent pas car la charge de la dette augmenterait, au risque d’hypothéquer les dépenses régaliennes.
En 2012, les candidats devront donc établir un programme réaliste, plutôt qu’un catalogue de promesses irréalisables, et s’engager à respecter les critères européens.
Bonjour,
Peut-être mais il dira que la France s’en est bien sortie grâce à lui. Il jouera sur la psychologie des Français : Je vous ai évité le pire. Vous alignez les chiffres, ce qui est bien déjà, mais dans quel domaine les dépenses ont augmenté et sont-elles justifiées oui ou non, on aurait pu faire autrement, etc… Vous valez mieux que Marine le Pen. Aujourd’hui il faut que vous me donniez plus pour voter pour le modem et je peux vous dire que derrière moi il y a beaucoup de gens, vous arrivez à me convaincre, vous convaincrez beaucoup de gens. Moi je ne suis pas un expert en économie donc je me débrouille comme je peux, avec les connaissance que j’ai. Vous votre travail c’est de rendre simple ce qui est compliqué pour que j’ai confiance en vous. Aujourd’hui il y a des manquements dans tous les domaines, donc il faut se mouiller, énumérez tous les problèmes, simplifiez les avec des chiffres qui représente la réalité, avec des courbes ça marche très bien, l’économie c’est une science qui a ses limites, ses bienfaits et ses désordres. Donc la question c’est comment gérer les désordres, comment reconnaître ce qui est engendre des bonnes choses et ce qui engendre des mauvaises. Pour moi les politiques sont là pour nous protéger des experts car c’est leur business (c’est mon joujou je veux pas le prêter). C’est super compliqué ce que je demande mais nécessaire sinon les gens voteront toujours pour le plus beau, le plus fort et le plus intelligent.
Vous allez beaucoup trop vite avec l’Europe, faut être beaucoup plus concret sinon il y en a qui joue sur les peurs. D’une certaine manière la politique peut servir de calmant, d’anxiété, etc… elle porte un fruit à vous de vérifier lequel.
A bientôt
Qui est l’auteur de l’article ?
Il s’agit de Pierre Laroche, dont vous pouvez trouver l’adresse de blog en haut de la colonne de droite.