Les Démocrates

Démocrates de tout le pays, unissez-vous sur ce média social !

Participez !
Rejoignez la campagne
 
 

Avec Cahuzac, ça claque !

Ce vendredi, Jérôme Cahuzac, député-maire socialiste de Villeneuve-sur-Lot et président de la commission des Finances de l’Assemblée nationale, a donné une gifle à un jeune qui l’aurait agressé verbalement puis bousculé. L’élu a ensuite expliqué que c’était son « devoir d’y aller » pour »remettre du bon ordre ». Le jeune en question donne une toute autre version des faits.

Nos chers médias font un parallèle avec une autre claque: celle qu’a donnée François Bayrou à un gamin qui tentait de lui fouiller les poches lors d’une visite à Strasbourg, lors de la campagne présidentielle de 2002.

Dans un cas comme dans l’autre, l’opinion publique est du côté de celui qui donne la gifle que de celui qui l’a reçoit. En effet, la réaction est considérée comme celle d’un père de famille. Comme en 2002, nous sommes dans un climat tendu où la délinquance est toujours aussi importante, preuve que la politique conduite par Nicolas Sarkozy, ministre de l’Intérieur, puis Président de la République n’a porté ses fruits.

Dès lors, depuis plusieurs années, la notion d’autorité est malmenée. Qu’elle soit celle d’un uniforme comme la police ou celle des parents, il est difficile d’affirmer son autorité. Dans la lutte contre la délinquance ou l’absentéisme scolaire, il a été reproché aux parents de ne pas savoir élever leurs enfants, sous-entendu de ne pas avoir suffisamment d’autorité sur eux. Les parents, quant à eux, se demandent et demandent à l’Etat comment faire pour restaurer l’autorité.

Ainsi, quand un élu ou un homme politique répond par une claque à une provocation, il est perçu comme un certain retour aux méthodes à l’ancienne qui ont fait leurs preuves. Souvenez-vous, M6 avait programmé une émission où des lycéens d’aujourd’hui se retrouvaient dans une reconstitution d’internat des années 1960, Le Pensionnat de Chavagnes.

De ce fait, il y a ainsi une nostalgie du bon vieux temps, comme pour bon nombre de sujets. Cependant, je ne suis pas certain que les méthodes d’hier réussiront à régler des problèmes d’aujourd’hui.

Partager sur
  • Partager via Facebook
  • Partager via Google
  • Partager via Twitter
  • Partager via Email
 
Agnès
Facebook Twitter
 
Posté par Soulier, le 29 avril, 2011 à 19:31

Un article bien intéressant, car il est rare de lire de tel sujet juste. Je suis comme l’auteur, je ne pense pas que les méyhodes d’hier réussiront à règler les problèmes d’aujourd’hui, car l’évolution de la société n’est pas à la hauteur ( le sens humains à disparu), pour laisser place au rejet de l’autre. Pour donner un exemple concrèt, lorsqu’un professionnel se permet de dire qu’il ne veux pas recruter des cas sociaux de peur pour je ne sais quoi, s’est bien un rejet total. Autrefois, je n’ai pas connu ce genre d’expression aussi injuste.
Les maisons de redressement que l’on appelait autrefois était sans doute très dur, aujourd’hui il serait inacceptable de faire vivre ces jeunes les même traitements. Mais je pense qu’il soit important que le problème de la délinquence soit étudiée à sa juste valeur d’autorité et d’accompagnement plus humains que ce que propose notre Nicolas Sarkozi.